"C'est une découverte vraiment exceptionnelle", a souligné Gilles Brochard, président de l'association de recherches et d'études minéralogiques et paléontologiques de l'Anjou (Arempa). Aucune pépite de cette importance n'a été découverte en France métropolitaine depuis 1889, date à laquelle avait été trouvée la pépite des Avols, en Ardèche, qui pesait 543 grammes.
Trouvée il y a plus d'un an en bordure d'un chemin de terre par un promeneur qui entend rester anonyme, la découverte n'avait pas été rendue publique jusqu'à présent, tant que sa véritable nature n'avait pas été corroborée par des analyses scientifiques.
La pièce a été examinée par le laboratoire de gemmologie de l'Institut des matériaux de Nantes, rattaché au CNRS. Le passage au MEB (microscope électronique à balayage), couplé à un analyseur EDS (Energy dispersive spectrum) a révélé sa composition: 62% d'or, 27% d'argent, 10% de cuivre et 1% de fer.