Déchéance de nationalité : Hervé Mariton préfère "le droit du sang"

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Le député Les républicains de la Drôme voit d'un mauvais oeil la décision d'inclure dans la Constitution la déchéance de nationalité pour les binationaux.
INTERVIEW

La décision d'inclure dans la Constitution la déchéance de nationalité pour les binationaux continue de faire des vagues. Alors que le débat à gauche s'est envenimé dimanche avec l'entrée en résistance de personnalités du PS, parmi lesquelles celle, notable, de l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault, la droite reste évasive sur son intention de voter ou pas cette réforme. Interrogé dans Europe1 Midi, Hervé Mariton a lui une nouvelle fois exprimé son opposition à une telle mesure. "Est-ce que cette mesure sera efficace en terme de sécurité ? La réponse est non", a expliqué le député Les Républicains de la Drôme. "Il y a même un risque que les terroristes prennent la déchéance de nationalité comme un trophée", a-t-il prévenu, mettant en garde contre à "la surenchère". 

Pour Hervé Mariton, la solution est ailleurs : le député propose ainsi de revenir sur le droit du sol. "Dans un monde qui bouge, il y a besoin d'accrocher la nationalité à quelque chose de très clair et très objectif, c'est le droit du sang, complété par des naturalisations qui viennent après un stage de nationalité", a-t-il avancé.