Déchéance de nationalité : Lagarde pense que la réforme aura "du mal à aboutir"

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Jean-Christophe Lagarde craint que le texte sur la déchéance de nationalité n'aboutisse pas. © MIGUEL MEDINA / AFP
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avec AFP , modifié à
Jean-Christophe Lagarde (UDI) a dénoncé "l'improvisation" du gouvernement sur la déchéance de nationalité. 

Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde, a dénoncé mercredi l'"improvisation" de l'exécutif sur la question de la déchéance de nationalité. Il a estimé par ailleurs que la réforme constitutionnelle aura "maintenant bien du mal à aboutir".

"Beaucoup d'improvisation". "Il y a beaucoup d'improvisation dans cette affaire et quand on touche au texte constitutionnel, à la loi fondamentale de la République, on ne devrait pas être dans l'improvisation", a déclaré Jean-Christophe Lagarde sur France 2.

 "Je crains que cette improvisation finisse par aboutir à ce que finalement on ne réunisse pas la majorité au Congrès et c'est dommage, parce que je trouve que la condamnation symbolique à la perte de nationalité française de gens qui combattent la France, qui combattent ce que nous sommes, qui combattent les valeurs qui nous rassemblent était une chose que nous pouvions organiser sans ce pataquès politique qui finit par perdre un peu tout le monde".

"Il faut arrêter l'embrouillamini". "Moi j'ai une cohérence simple : d'abord je ne veux pas de différences entre les Français. Deuxième chose, on doit pouvoir le mettre dans la Constitution, dans la loi, et respecter la Convention de 1961 (sur l'apatridie, ndlr). On peut tout faire, simplement il faut arrêter l'embrouillamini", a-t-il expliqué. Votera-t-il la réforme?

"Comment voulez-vous que je vous réponde avec le brouillard d'aujourd'hui ? Je vous répondrai quand on saura quel est le texte final. il change quasiment tous les matins".