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Arthur Helmbacher avec M.D , modifié à
Ennui, exaspération mais aussi soutien à leur champion... Europe 1 a suivi le débat de la primaire de la droite et du centre jeudi soir avec des militants Républicains dans un bar strasbourgeois. 

Ils l'attendaient avec impatience et ils ont été un peu déçu. Voire au bord de l'ennui. Dans un bar strasbourgeois, soixante militants des Républicains se sont retrouvés jeudi soir pour suivre le premier débat de la primaire de la droite et du centre. 

"Ce débat était assez chiant". Assez technique, notamment sur les questions économiques et sociales, le débat n'a pas enflammé les militants présents dans la salle. Et lorsque le décodeur de la télé s'est éteint par erreur peu avant la fin, un militant a lancé : "même le décodeur en avait marre". Car entre deux gorgées de bière, les gens ont beaucoup baillé ici. "Ce débat était assez chiant, il faut le dire", ose même carrément un militant. 

L'exaspération Copé/Fillon. Le premier moment qui a provoqué des réactions dans le bar, c'était juste avant la publicité. Les militants ont en effet bien compris que François Fillon et Jean-François Copé continuaient à se détester quatre ans après leur querelle pour la présidence de l'UMP. Une détestation qui désole Nelly, qui ne votera ni pour l'un ni pour l'autre : "ils pourraient quand même penser à nous parce que sur le terrain, on l'a mal vécu cette histoire. 'Tu te présentes à une élection majeure, oublie quoi, passe à autre chose". 

La découverte Poisson. L'égalité du temps de parole a aussi permis aux militants de faire la connaissance du "petit candidat". "J'ai découvert étonnamment un Jean-Frédéric Poisson extrêmement posé qui réfléchit sur beaucoup de sujets", explique François. "Peu de gens le connaissaient et je pense qu'il a réussi à se faire une vraie place au sein de cette primaire". Pour autant, ce jeune militant reste un sarkozyste convaincu : "J'ai trouvé que Nicolas Sarkozy a très bien répondu, est resté très calme, a bien développé son programme".