David Kimelfeld succède à Gérard Collomb à la tête de la métropole lyonnaise

David Kimelfeld, métropole de Lyon crédit : JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP - 1280
David Kimelfeld avait déjà été désigné par Gérard Collomb comme son successeur à la mairie de Lyon © JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien premier secrétaire de la Fédération socialiste du Rhône, passé chez En marche!, a été élu avec 92 voix, contre 40 pour la candidate Les Républicains.

David Kimelfeld, un proche de Gérard Collomb, a récupéré lundi le fauteuil de président de la Métropole de Lyon, où le ministre de l'Intérieur conserve cependant un siège de conseiller après 16 ans de règne sur l'agglomération.

Une large majorité. L'ancien premier secrétaire de la Fédération socialiste du Rhône, 56 ans, passé chez En marche! comme son mentor, a été élu avec 92 voix, contre 40 pour la candidate Les Républicains, Véronique Sarselli, sur 165 conseillers membres de l'assemblée territoriale et 157 suffrages exprimés. Christophe Geourjon (10 voix) était également candidat pour l'UDI, ainsi que l'élu de Villeurbanne Richard Llung (6 voix) et l'ancien maire de Vaulx-en-Velin Bernard Genin pour le groupe communiste (9 voix).

Un fidèle de Gérard Collomb. L'issue du scrutin ne faisait guère de doute tant le terrain avait été préparé pour le maire du 4ème arrondissement de Lyon, premier vice-président de la métropole depuis 2014, sur fond de razzia d'Emmanuel Macron et de son mouvement, dont Gérard Collomb fut un des premiers soutiens, à la présidentielle comme aux législatives dans la région.

Fin août dernier, Gérard Collomb avait officiellement désigné David Kimelfeld pour être son dauphin à la mairie de Lyon en 2020, en annonçant que lui-même briguerait sa succession à la présidence de la métropole de 1,4 million d'habitants.

Une assemblée gouvernée par des élus sans étiquette. Mais son entrée au gouvernement l'a contraint à assurer une transition à la tête d'un territoire qu'il dirigeait depuis 2001 avec le soutien d'élus sans étiquette ou centristes, plutôt à droite qu'à gauche. Ceux-ci ont répondu présents lundi pour élire son successeur. L'élection d'un nouveau maire de Lyon aura lieu courant juillet et le fauteuil devrait revenir à l'actuel premier adjoint, Georges Képénékian, autre fidèle de longue date.