Daniel Fasquelle ne veut plus de primaire ouverte chez Les Républicains

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Daniel Fasquelle pourrait officialiser sa candidature à la présidence des Républicains en fin de semaine.
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avec AFP , modifié à
Le député du Pas-de-Calais, qui pourrait candidater à la présidence des Républicains, se montre très critique vis-à-vis du principe de la primaire qui avait permis à François Fillon de représenter sa famille politique à la présidentielle.

C’est un exercice démocratique qui a largement fait polémique pendant la présidentielle. Le député Daniel Fasquelle, possible candidat à la présidence des Républicains (LR), ne pense pas que la droite doive à nouveau organiser une primaire ouverte pour désigner son prochain candidat à la présidence de la République, après l'échec de François Fillon au premier tour.

"L'immense majorité des militants que je rencontre me disent qu'ils ne veulent plus d'une primaire ouverte dans laquelle des gens de gauche peuvent venir voter. S'il y a une primaire, elle devra être réservée aux militants, voire aux sympathisants, mais pas au delà", a déclaré Daniel Fasquelle dans un entretien au Figaro.

Une défaite historique. Première du genre en France, la primaire à droite organisée en novembre 2016, ouverte à l'ensemble du corps électoral, a attiré plus de 4 millions d'électeurs. Large vainqueur face à Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, François Fillon, lourdement handicapé par une affaire d'emplois fictifs présumés, a échoué quelques mois plus tard au premier tour de la présidentielle. Selon Le Figaro, Daniel Fasquelle, qui a lancé le mouvement "Sauvons la droite", devrait officialiser sa candidature à la présidence de LR en fin de semaine lors du campus des jeunes Républicains du Touquet, ville dont il est le député et dont il a été le maire.

La droite à la recherche d'un leader. "Dans les statuts du parti, le président qui sera élu en décembre le sera pour cinq ans. C'est une échéance trop lointaine et le risque est grand de fracturer la droite et de transformer le partie en écurie présidentielle. Par conséquent, si je suis candidat et si je suis élu, je remettrai mon mandat en jeu dans deux ans et demi", déclare Daniel Fasquelle.

Le vice-président du parti Laurent Wauquiez fait figure de favori de l'élection, qui se tiendra les 10 et 17 décembre, bien que n'ayant pas encore officialisé sa candidature. Xavier Bertrand et Valérie Pécresse notamment ont renoncé à concourir, tout en accusant Laurent Wauquiez de courir après l'extrême droite.