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M.B. , modifié à
Le candidat à la primaire de la droite a néanmoins regretté, lundi sur Europe 1, que cette décision soit prise "terriblement tard".
INTERVIEW

L'évacuation de la jungle de Calais a débuté, lundi matin. Et pour Jean-François Copé, invité des "Lundis de la Primaire" sur Europe 1 le 24 octobre, "c'est la seule solution possible". "Mais [elle] arrive malheureusement terriblement tard", a regretté le candidat à la primaire de la droite. "Cela fait tellement d'années qu'on repousse la décision."

"Pas un point d'aboutissement". Jean-François Copé a insisté sur le fait que cette évacuation n'était "pas un point d'aboutissement mais de départ". "Le sujet, c'est comment vont être traitées les situations individuelles de chacune de ces personnes qui vivent un drame humain terrible", a-t-il rappelé. Selon lui, "la mission du gouvernement" est désormais de "trouver une solution pour chacun". Selon la préfecture, ce sont quelque 6.400 personnes qui vont être évacuées dans les jours à venir.

 

L'immigration "ne suffit pas à expliquer" la délinquance. Le candidat à la primaire de la droite a par ailleurs refusé de faire un lien clair de causalité entre immigration et délinquance. "À partir du moment où vous avez un certain nombre de gens qui viennent en situation irrégulière et qui n'ont absolument rien pour vivre ni même pour survivre", alors les deux phénomènes sont liés. Mais l'immigration "ne suffit pas à expliquer les problèmes de délinquance, loin s'en faut", a asséné le maire de Meaux.