Copé élu président de l'UMP

Et si Alain Juppé était LE recours à l'UMP?
Et si Alain Juppé était LE recours à l'UMP? © CAPTURE BFMTV
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Fabienne Cosnay et avec agences , modifié à
MINUTE PAR MINUTE - Copé a été proclamé officiellement lundi soir président de l'UMP.

# L'essentiel :

• Jean-François Copé a été proclamé officiellement lundi soir président de l'UMP par la Cocoe au terme de 24 heures d'intense suspense et d'un vrai bras de fer avec son rival François Fillon.

• Jean-François Copé a recueilli 87.388 voix (50,03%) sur 174.678 suffrages exprimés contre 87.290 voix à M. Fillon (49,97%).

• François Fillon a pris acte de sa défaite, en soulignant la "fracture à la fois politique et morale" au sein du parti, ajoutant qu'il se prononcerait sur son propre avenir "dans les jours qui viennent".

# Les articles à lire :

Le résultat : Copé proclamé président de l'UMP

Le résumé : L'UMP, le jour le plus long 

>> L'élection minute par minute :

. François Fillon a "pris acte" lundi soir de la victoire de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, malgré une procédure qui "ne recueille pas son approbation" et souffre selon lui de "nombreuses irrégularités". "J'ai pris acte de ce résultat. La vérité m'oblige à dire que j'aurais préféré m'en satisfaire. Tel n'est pas le cas", a déclaré l'ancien Premier ministre, battu de 98 voix, lors d'une brève déclaration à son QG parisien. François Fillon s'est dit "frappé" par la "fracture qui traverse" l'UMP, "une fracture politique et morale". Il a marqué sa volonté de "réduire" et "dépasser" cette fracture et a annoncé qu'il ferait "connaître dans les jours qui viennent la forme que prendra pour l'avenir on engagement politique".

22h45 : Copé a appelé Fillon pour l'inviter à le "rejoindre". "C'est un moment très important de l'histoire de notre famille politique", a-t-il déclaré lors d'un bref point de presse au siège de l'UMP. Jean-François Copé a annoncé qu'il avait téléphoné à son rival François Fillon pour l'inviter à le "rejoindre" au sein de l'UMP et travailler ensemble car "nos adversaires sont à gauche". "Mes mains et mes bras sont grand ouverts (...) Je n'ai ni amertume ni rancoeur. Ce qui nous rassemble est infiniment supérieur à ce qui nous divise", a déclaré le député-maire de Meaux.  "C'est un moment très important de l'histoire de notre famille politique", a-t-il déclaré lors d'un bref point de presse au siège de l'UMP. Le député-maire de Meaux a dit avoir une pensée pour Nicolas Sarkozy, auquel il a redit sa fidélité, et Jacques Chirac.

. Jean-François Copé a été proclamé lundi soir officiellement président de l'UMP, avec 50,03% des voix, par la commission interne du parti (Cocoe) chargée de valider les résultats de l'élection de dimanche qui l'opposait à François Fillon. Jean-François Copé a recueilli 87.388 voix contre 87.290 voix à François Fillon, soit 98 voix d'avance, a annoncé le président de la Cocoe, Patrice Gélard, à l'issue de 24 heures d'extrême tension entre les deux camps, qui avaient chacun revendiqué la victoire avec une avance de quelques centaines de voix sur environ 175.000 suffrages d'adhérents UMP exprimés, soit un écart très faible.

22h00 : la proclamation du vainqueur à 23h30 ?  Fin prévue des travaux de la commission : "au mieux 23h30-minuit", a déclaré à BFMTV, Roger Karoutchi, qui comme les autres copéistes affichait une mine réjouie. Jean-François Copé a passé l'essentiel de la journée au siège du parti, où François Fillon n'a pas mis les pieds depuis la nuit dernière.

21h00 : en attendant la proclamation d'un vainqueur, donnez-nous votre avis :

 

 

 

La Cocoe s'est réunie à huis clos lundi dans la soirée pour délibérer en vue de proclamer un vainqueur entre Jean-François Copé et François Fillon. Nul se savait, dans les deux camps combien de temps allait durer cette ultime réunion. La réunion a démarré peu avant 20h30, selon différentes sources UMP.

>> Au fait, c'est quoi la Cocoe ?

20h20 : Bayrou constate une "double fracture". Le président du MoDem a constaté mardi l'existence d'une "double fracture", à droite avec la crise à l'UMP, mais aussi à gauche, avec "le virage pris par le président Hollande", appelant les politiques "responsables" à travailler ensemble au redressement du pays.

18h50 : Juppé veut "contribuer à la réconciliation". Interrogé lundi soir sur Europe 1 la situation ubuesque traversée par l’UMP, Alain Juppé a estimé qu’il y a eu "des maladresses des deux cotés, il faut reprendre son sang froid." Et pour sortir de la crise, l’ancien Premier ministre, qui veut "contribuer à la réconciliation", est prêt à apporter sa contribution. "Je n’ai pas d’ambition nationale, je veux me consacrer à Bordeaux. Si pendant une période de quelques semaines il faut réunir un certain nombre de personnes ayant pris du recul pendant cette campagne, je le ferais, avec des gens comme Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire", a-t-il proposé.

 

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© EUROPE 1

18h20 : Guéant met les deux camps dos à dos. "Il aurait été plus sage d'attendre et de s'en rapporter au comptage de la Cocoe. C'est elle qui nous dira les résultats." Claude Guéant, soutien de François Fillon, adversaire de Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP, regrette sur Europe 1 que chacun des deux camps ait proclamé sa victoire avant le comptage définitif de la Commission. Faut-il revoter si les accusations de fraudes deviennent trop présentes? "Il faut appliquer les textes. Avec la Commission d’organisation et de contrôle des opérations électorales, la Commission des conflits ou encore la juridiction civile on doit arriver à un moment à décerner un vainqueur", estime l'ancien ministre de l'Intérieur.

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© EUROPE 1

18h15 : "un véritable succès". Thierry Mariani, qui soutient Jean-François Copé dans la course à la présidence de l’UMP, est revenu lundi soir sur Europe 1 sur l’imbroglio qui touche le principal parti d’opposition. "L’UMP, avec 155.000 militants, a connu une élection serrée, donc on recompte, mais c’est un véritable succès", a estimé l’ancien ministre des Transports de Nicolas Sartkozy, avant d’envoyer une petite pique aux socialistes : "Je me souviens qu’au PS, on a mis 4 jours pour nous donner les résultats…"

7h30 : "10 à 20" départements encore à vérifier. La Cocoe, commission interne chargée de contrôler et valider les résultats, n’a plus que "10 à 20" départements à vérifier, selon des sources UMP. Les résultats définitifs de la Cocoe pourraient être connus en fin de journée, dans la soirée voire mardi.

>> A LIRE AUSSI : c'est quoi la Cocoe ?

17h : Qui va profiter de cet imbroglio ? Tous les éditorialistes en ont convenu lundi matin : Nicolas Sarkozy a dû se réveiller avec le sourire de celui qui constate que personne n’a réussi à s’emparer du leadership à droite. Un flou qui lui permet de rêver en grand à 2017. Jean-Louis Borloo peut lui aussi tirer profit de ce trouble pour montrer qu’une autre droite, plus centriste et moins « droitière, est possible. Une idée partagée par Marine Le Pen, a un autre bout de l’échiquier politique. Quant au couple Hollande-Ayrault, raillé depuis des mois par l’UMP, il a également dû esquisser un léger sourire…

 >>  A LIRE AUSSI : Les gagnants du psychodrame à l’UMP sont…

15h45 : La mémoire de Ségolène Royal. Interrogée lundi matin par Sud Ouest, la présidente de Poitou-Charentes a dit comprendre le parallèle entre le psychodrame de l’UMP et le congrès du PS de Reims en 2008 dont elle a été, avec Martine Aubry, l'une des principales protagonistes. "Ça me rappelle des choses. En l'occurrence, j'avais protégé les intérêts du PS en prenant acte de la victoire de mon adversaire tout en sachant les irrégularités qui avaient été commises", a-t-elle assuré.

>> A LIRE AUSSI : l’UMP revit les heures noires du PS

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© REUTERS

15h21 : Vallaud-Belkacem veut en "finir". Pour la porte-parole du gouvernement, il faut "en finir avec cet épisode". "Il faut que l'opposition joue le rôle qui est le sien", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem sur BFM TV, avant d'ajouter : "j'ai hâte que cette bataille interne prenne fin, parce que ça fait maintenant six mois que l'on n'a pas entendu l'UMP comme une opposition constructive".

15h17 : Ça coince sur 128 bulletins à Nice. Les assesseurs ont détecté une anomalie arithmétique portant sur 128 bulletins de vote dans le bureau de vote de la plus importante circonscription de Nice. Cette circonscription aurait voté en masse pour François Fillon. Mais l'écart entre le nombre d'enveloppes de vote et les signatures sur les cahiers d'émargement est de 128. En clair, certains votants seraient partis sans signer après avoir mis leur bulletin dans l'urne.

15h00 : "Bal tragique à l'UMP", titre Le Monde. Le quotidien reprend la célèbre formule du journal Hara-Kiri, qui avait titré en 1970 : "Bal tragique à Colombey : un mort", pour la mort du général de Gaulle.

14h46 : Une solution pour mettre tout le monde d'accord. Daniel Fasquelle, le président de la Fédération UMP du Pas-de-Calais, appelle à une "co-présidence" de François Fillon et Jean-François Copé, car, selon lui, ce scrutin très serré "montre qu'il y a au sein de l'UMP deux sensibilités qu'il faut maintenant rassembler".

14h44 : Dupont-Aignan victime de fraudes ? Le député et président de Debout la République s'insurge sur Twitter contre l''UMPatatras" et assure avoir été "victime de fraudes" au sein du parti en 2002 et 2004. "J'ai aussi quitté ce parti par dégoût des méthodes", tacle-t-il.

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14h29 : Un signe de la "pertinence" de l'UDI. Le parti centriste créé autour de Jean-Louis Borloo estime que l'élection interne à l'UMP montre la "pertinence" de sa propre création et que l'opposition ne pourra désormais pas rester "enfermée dans la fiction unitaire du parti unique".

14h25 : Laurence Rossignol ironise. La sénatrice socialiste de l'Oise n'est pas avare de bons mots sur l'UMP et note sur Twitter que l'élection était lundi matin "sur le fil du rasoir". Ce soit, ça peut se poursuivre aux couteaux. Après il y a encore les crocs de boucher".

13h49. L'UMP aussi a deux papas maintenant ! Sur leur compte Twitter, les Jeunes écologistes se moquent du chaos à l'UMP, en faisant référence au mariage pour tous.

13h35. Les PV de quelque 60 départements validés. La Cocoe a validé les procès-verbaux d'une soixantaine des départements. Reste encore les résultats de plusieurs grosses fédérations à examiner, notamment celle des Alpes-Maritimes.

12h43 : Pour Rosso-Debord, "c’est décevant". Interrogée lundi par Europe 1, Valérie Rosso-Debord, membre de l’équipe de campagne de Jean-François Copé a estimé que ce qui se passe depuis dimanche soir à l’UMP est "décevant pour notre parti. J’apprécie humainement les gens de 'l’autre camp', donc je crois que l’on va attendre sereinement la proclamation des résultats et cela se passera bien car nos militants attendent  que l’on soit uni pour 2014", a-t-elle déclaré, répétant que l’élu de Meaux est en tête

12h42 : Jean-François Lamour tacle l’organisation. Soutien de François Fillon,  le président du groupe UMP au conseil de Paris a jugé sur Europe 1 que "si les affaires continuent comme cela, il y a un risque que cela laisse des traces profondes. On comprend l’inquiétude des militants. Il y a eu un vrai dysfonctionnement dans l’organisation du scrutin."

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© CAPTURE D'ECRAN ITELE

12h30 : Désir moque "une guerre des chefs". Lors du point-presse du Parti socialiste, lundi, Harlem Désir a "déploré" que l'UMP soit "totalement tournée vers elle-même et vers sa guerre des chefs". "Aujourd'hui la situation de l'UMP est marquée par la confusion, la contestation et la division", a ajouté le Premier secrétaire du PS

12h05. Dati en mode provoc. L'ancienne garde des Sceaux Rachida Dati a qualifié lundi sur i-Télé les élections à la présidence de l'UMP de "victoire" pour le parti. "Ne dégoûtons pas les militants, qui se sont fortement mobilisés hier pour cette élection. (...) C'est une victoire pour l'UMP, un grand moment de démocratie, un grand moment de mobilisation", a estimé la députée européenne, soutien de Jean-François Copé.

11h52. Le syndrome du Congrès de Reims.  Jean-François Copé a reconnu lundi matin qu'on pouvait faire un parallèle entre le psychodrame qui se joue en ce moment à l'UMP et celui vécu par le PS en 2008, lors du Congrès de Reims, qui a vu s'opposer Martine Aubry et Ségolène Royal. "C'est un point commun dont je me serai bien passé", a déclaré l'actuel patron de l'UMP. Dimanche soir, Marc-Philippe Daubresse, soutien de Copé, a été l'un des premiers à faire le lien. "Ça me rappelle le congrès socialiste de Reims, un temps on disait Delanoë devant, puis Royal, puis Aubry", a-t-il confié.

11h36. Juppé, le Sage. "Il faut une instance de crise pour accompagner le nouveau président avec des gens qui n'ont pas pris part à cette confrontation lamentable", a déclaré le fondateur de l'UMP, Alain Juppé. Le maire de Bordeaux, meilleur recours pour l'UMP ?

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11h26 : Louis Aliot se frotte les mains. Le vice-président du Front national explique que le "scénario" en cours à l'UMP n'est "pas désagréable" à son mouvement. "Beaucoup d'adhérents de l'UMP, devant ce spectacle, en tireront les conclusions et rompront avec leur ancienne famille pour se battre à nos côtés", estime-t-il.

11h18 : Estrosi et Wauquiez confiants pour Fillon. Le maire de Nice, Christian Estrosi, se dit "convaincu que nous allons vers une victoire de François Fillon". "Je considère même qu'elle est acquise mais que ce n'est pas à nous de la proclamer". Laurent Wauquiez estime de son côté que François Fillon "a une avance, une toute petite avance sur un résultat qui est très serré, mais il est dans une situation favorable".

11h15. Le "chaos à l'UMP", titre Le Monde.

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11h01 : "L’Union des Mauvais Perdants" selon le FN. Steeve Briois, secrétaire général du Front national juge dans un communiqué "consternant" le "spectacle auquel se livrent les deux candidats à la présidence de l’UMP". "Le Front national peut en tout cas s’enorgueillir d’avoir fait élire sa présidente Marine Le Pen avec bien plus d’honneur et de dignité qu’il n’y en aura eu dans ce vote des adhérents", tacle-t-il encore.

La commission chargée de contrôler l'élection à la présidence de l'UMP, a repris ses travaux. Des représentants des deux camps assistent aux réunions, dont Eric Ciotti pour François Fillon et Roger Karoutchi pour Jean-François Copé. >>> C'est quoi la Cocoe ?

10h36 : Le "cri d'alarme" de Juppé. "Ce qui est en train de se produire est encore pire que ce que j'avais prévu", affirme le maire de Bordeaux sur i-Télé. "Je lance un cri d'alarme : c'est l'existence même de l'UMP qui est en cause aujourd'hui", ajoute-t-il. Par ailleurs, le maire de Bordeaux, fondateur de l'UMP, a assuré que Jean-François Copé et François Fillon lui avaient confié être prêts à accepter la décision de la Cocoe.

10h21 : Mariani regrette le temps du RPR. L’ex-ministre et député de la 11e circonscription des Français de l’étranger se lâche sur Twitter : "l’avantage du RPR, c’est que nous connaissions le résultat de l’élection 48h avant le jour du vote, pas 48h après".

10h19 : Apparu appelle au silence. Benoist Apparu, ex-ministre du Logement et député de la Marne, demande sur Twitter que "tous les soutiens de Copé et Fillon arrêtent de s’exprimer publiquement".

. François Fillon affirme que son décompte des voix confirmait son "avance" face à Jean-François Copé pour la présidence de l'UMP, tout en appelant à "attendre avec sang-froid" les résultats officiels.

10h10 : Bertrand demande du calme. Sur son compte Twitter, Xavier Bertrand demande "que tout le monde retrouve son calme et se taise, question de respect des militants!" "Attendons le verdict de la COCOE", demande t-il.

10h03 : Deux gagnants pour Corinne Lepage. L’ancienne ministre de l’Environnement et présidente du mouvement Cap21 juge sur Twitter que les gagnants "sont ex aequo… Marine Le Pen et UDI".

9h49 : Daubresse se veut rassurant. Pour le député du Nord, "il n’y a eu ni plus ni moins d’irrégularités que dans des scrutins législatifs". Marc-Philippe Daubresse renvoit au "Congrès de Reims du Parti socialiste, où c’était bien plus grave" et au "match Bush/Al Gore, où il y a eu le même problème en Floride. Eh bien chez nous, c’est dans des Alpes-Maritimes".

STOP ! C’est ainsi qu’Alain Juppé a lancé un appel au calme et à l’unité lundi matin. Sur son blog, le maire de Bordeaux regrette de constater que "l’UMP est incapable de dire qui a gagné l’élection à sa présidence". Dans ce billet, le maire de Bordeaux estime que "le mouvement sort divisé et donc affaibli de cette confrontation intempestive", déplorant que "tout au long de la campagne, il s’est moins agi de l’avenir de l’UMP que de celui de deux protagonistes obsédés par l’échéance de 2017".

8h45 : Pour Alexandre Kara, il n’y a "que des perdants" à l’UMP lundi. Pour l’éditorialiste politique d’Europe 1, "l’UMP aura réussi l’exploit cette année de perdre toutes les élections, y compris la sienne". Ce scrutin est une bonne affaire pour l’UDI de Jean-Louis Borloo et pour le FN, mais "le vrai vainqueur, c’est François Hollande", estime le journaliste. "Dans ses rêves les plus fous, l’Elysée n’aurait pu imaginer un tel dénouement : que l’UMP lui offre sur un plateau ses divisions, c’est un remake à l’envers de 2008", estime Alexandre Kara.

Jean-François Copé a répété lundi matin avoir remporté la présidence de l'UMP. A-t-il gagné, lui demande-t-on, à l'issue d'une nuit de déchirements entre les deux camps qui se disputent ce poste ? "Ma réponse est oui", déclare le député-maire de Meaux. "J'attends sereinement que la commission de validation le confirme". Jean-François Copé a accusé le camp rival de "bourrage d'urnes". Selon lui, des fraudes importantes ont été constatées dans des bureaux de votes en Alpes-maritimes et  à Paris. "Ça s'appelle du bourrage d'urnes, je dois dire que c'est quand même désolant", a-t-il déclaré.

8h22 : Michèle Tabarot réaffirme la victoire de Jean-François Copé. Sur Europe 1, la députée des Alpes-Maritimes assure que l’actuel secrétaire général de l’UMP a gagné avec 1.000 voix d’avance, "malgré ce qui a pu se passer dans la fédération des Alpes-Maritimes". Dans son département, elle affirme en effet que la journée a été "chargée", avec "des fausses procurations, des procurations vierges distribuées dans les bureaux de vote, un bureau de vote où on a pu voter sur trois morceaux de listes jusqu’à 16 heures".

8h20 : Pécresse dénonce une "désorganisation incroyable". Soutien affiché de François Fillon, l’ex-ministre et députée des Yvelines qualifie sur Europe 1 la situation de "ridicule". Et ajoute : "je ne comprends absolument pas pourquoi M. Copé s’est précipité pour annoncer une victoire qui n’était corroborée par aucun chiffre officiel donné par la commission en charge".

8h06 : Une soirée "surréaliste" pour Le Maire. L'ancien ministre de l'Agriculture a estimé sur LCI que "le surréalisme, c'est bien pour un dimanche soir" mais "ça ne doit pas durer très longtemps". Bruno Le Maire, qui n'a pas fait de choix durant cette campagne, a néanmoins relevé que cette élection avait "suscité un immense espoir chez les militants" qui "se sont déplacés en masse".

7h48. Ciotti parle d'un dysfonctionnement. Pour Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, juge sur Europe 1 "qu’une formation politique comme la nôtre soit incapable de désigner son président à l’issue de ce scrutin, c’est à tout le moins un vrai dysfonctionnement".

7h45 : Pour Morano, Fillon a perdu. Sur Europe 1, lundi matin, Nadine Morano, soutien affiché de Jean-François Copé, est catégorique et appelle François Fillon à faire preuve de "fair-play". "J’ai trouvé regrettable que Fillon vienne à la télé, annonce lui aussi des résultats et fasse le procès à Jean-François Copé d’être venu annoncer des résultats", a-t-elle indiqué.

Sur son compte Twitter, elle avait déjà demandé à "l'homme d'Etat", dixit François Fillon, d'accepter la main tendue de @jf_cope pour une UMP unie".

7h40 : Accoyer veut "une instance collégiale". L'ancien président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer a lancé lundi matin un appel au calme au sein de l'UMP et a proposé la mise en place temporaire d'une "instance collégiale". Avec par exemple un sage comme l'ancien Premier ministre Alain Juppé ? "Oui, tout à fait, Alain Juppé est tout à fait le type de personnage qui peut jouer un rôle majeur pour sortir de cet épisode regrettable", a-t-il poursuivi.