COP21 : Hollande, entre terrorisme et réchauffement climatique

© YURI GRIPAS / AFP
  • Copié
David Doukhan et , modifié à
Le chef de l'Etat pourrait accompagner Barack Obama à République pour un moment de recueillement.

Tous les grands de ce monde vont être réunis à partir de dimanche à Paris pour trouver un accord afin de limiter le réchauffement climatique. Mais difficile de ne pas évoquer la lutte contre Daech. Si François Hollande ne veut pas que la COP 21 soit parasité  par les menaces terroristes, le sujet sera inévitablement sur la table.

Un dîner avec le président chinois. Si le chef de l’Etat s’est impliqué personnellement depuis des mois dans ce grand raout ce n’est pas pour qu’au dernier moment, le climat passe au second plan. La réalité, c’est que les deux sujets devront cohabiter. François Hollande continuera d’ailleurs lui-même à travailler à la constitution de la grande coalition internationale anti-Daech qu’il appelle de ses vœux. Dimanche, il dinera ainsi avec le président chinois Xi Jinping. Au menu était prévue la seule question climatique. Mais finalement, le président français laissera entendre à son homologue que s’il souhaite peser comme les autres grandes puissances mondiales, alors il lui faut s’engager contre l’organisation terroriste.

"Ça va négocier dans tous les sens". Lundi soir, c’est avec son plus puissant allié sur le terrain que dînera François Hollande : Barack Obama. Et avant cela, le président français aura multiplié les rencontres bilatérales au Bourget. On sait également que le président turc Erdogan souhaite rencontrer Vladimir Poutine afin d’apaiser les tensions nés de la destruction en vol d’un avion russe par l’armée turque. "Ça va négocier dans tous les sens", explique un diplomate de haut rang.

Obama à République ? Outre ces discussions diplomatiques, certains symboles sont attendus. En ouverture de la séance plénière, une minute de silence sera observée. Et, à l’’Elysée, on juge fort possible que le président américain Barack Obama souhaite se rendre dans le quartier de République avec François Hollande, pour se recueillir, comme l’ont fait avant lui David Cameron et Angela Merkel.