Clash entre Fillon et PS à l'Assemblée

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Hélène Favier , modifié à
VIDEO - Le cas Georges Frêche a donné lieu à une vive passe d'armes, mardi à l'Assemblée.

Georges Frêche "aurait dû être sanctionné depuis longtemps", a dénoncé mardi à l'Assemblée François Fillon provoquant des huées dans les rangs socialistes.

Copé provoque la colère du PS

La passe d'armes avait en fait débuté quelques minutes auparavant avec une intervention de Jean-François Copé. Le chef de file des députés UMP a provoqué la colère de l'opposition en demandant si le PS allait "désavouer les responsables socialistes locaux qui continuent de figurer sur la liste de Georges Frêche" et quelle serait son attitude dans le cas d'un duel au second tour entre la liste de ce dernier et celle de l'UMP de Raymond Couderc.

Le Premier ministre, dont la voix était souvent couverte par les protestations véhémentes des députés PS, a ensuite vigoureusement condamné les déclarations de Georges Frêche.

"Je ne donnerai de leçon à personne mais il y a des mots que l'on ne veut plus entendre dans notre République. Il y a des mots qui blessent, il y a des mots qui trahissent la vulgarité de la pensée, il y a des mots qui ne font pas partie du vocabulaire des républicains et des démocrates", a martelé François Fillon.

Quid de "Delattre, Hortefeux et Morano"

Le patron des députés socialistes Jean-Marc Ayrault a ensuite pris la parole pour s'en prendre à Jean-François Copé. Renvoyant l'UMP aux dérapages de ses propres troupes, il a dénoncé "les propos inacceptables, xénophobes, de Francis Delattre (UMP) à Franconville, de Brice Hortefeux (ministre de l'Intérieur), de Nadine Morano (secrétaire d'Etat) à l'occasion du débat sur l'identité nationale".

"Jean-François Copé vous n'avez pas à faire la leçon à tout le monde !", a-t-il lancé.