Christophe Borgel : "Je n’ai pas d’inquiétude" sur l’organisation de la primaire de la gauche

Christophe Borgel était l'invité du Club de la presse
Christophe Borgel était l'invité du Club de la presse © EUROPE 1
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T.M. , modifié à
S’il y aura moins de bureaux de vote qu’en 2011, le président du comité national d'organisation de la primaire de la gauche assure être confiant quant à son déroulement, à trois semaines du premier tour.
INTERVIEW

À trois semaines du premier tour, l’organisation de la primaire de la gauche se précise. Lors de l'édition 2011, 9.200 bureaux de vote avaient été mis à la disposition des électeurs. Cette année, il n’y en aura que 7.600 dans toute la France, contre 10.228 fin novembre, lors de la désignation du candidat de la droite et du centre. Christophe Borgel, le président du comité national d'organisation de la primaire de la gauche, assure néanmoins sur Europe 1 être confiant quant au déroulement du vote.

"Les choses se passent bien". "La question c’est : 'Est-ce que vous en avez partout pour qu’il n’y ait pas un électeur qui soit à plus d’un quart d’heure ou vingt minutes d’un bureau de vote et est-ce que dans les endroits où il risque d’y avoir beaucoup d’électeurs, vous avez suffisamment de bureaux pour qu’il n’y ait pas de file d’attente ?' Aujourd’hui, c’est le cas. Les choses se passent bien", assure le député de Haute-Garonne.

Pas de crainte quant au nombre de bénévoles. Mais une autre incertitude demeure : y aura-t-il assez de volontaires pour tenir ces bureaux ? Le parti espère en convaincre 35 à 40.000, mais l’objectif est encore loin d’être atteint. "Ils y seront", garantit Christophe Borgel, sans écarter la possibilité que "dans les derniers jours, on ait encore quelques bureaux de vote où il manque des volontaires, mais c’était le cas dans la primaire de la droite à dix jours [du scrutin] et c’était le cas en 2011. À titre personnel, je n’ai pas d’inquiétude", martèle-t-il.

Si on mobilise autant qu’en 2011, c’est un succès. Si on dépasse, c’est un triomphe.

"Des raisons de se mobiliser". Reste à savoir si les électeurs de gauche se déplaceront pour choisir parmi les sept candidats retenus. "Je crois qu’il y a des raisons de se mobiliser", affirme Christophe Borgel. "Peut-être que ce n’est pas la primaire souhaitée par les commentateurs, mais on verra s’il y a beaucoup de monde. Beaucoup pour moi, ça commence aux alentours d’1,5 million", précise le député. "Si on fait la même chose qu’en 2011 (2,66 millions de participants, ndlr) c’est un succès. Si on dépasse ce nombre, c’est un triomphe". À titre de comparaison, la primaire de la droite et du centre avait mobilisé 4,27 millions d’électeurs lors du premier tour, le 23 novembre dernier.

En attendant les deux dates fatidiques des 22 et 29 janvier, l’objectif est donc plus que jamais de trouver les clefs afin de rassembler les électeurs. Mardi, deux compétiteurs dévoileront leurs cartes : Manuel Valls et Vincent Peillon.