Chirac, un vacancier fatigué

L'ancien président de la République lors de la précédente étape de ses vacances à Saint-Tropez.
L'ancien président de la République lors de la précédente étape de ses vacances à Saint-Tropez. © MAXPPP
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avec William Galibert , modifié à
L’ancien président de la République est à Dinard et ceux qui l’ont vu le disent affaibli.

Le pas de Jacques Chirac est mal assuré, sa main reste en permanence agrippée à l’épaule de son garde du corps pour ne pas perdre l’équilibre. Après Saint-Tropez en juillet, l'ex-président passe quelques jours avec son épouse à Dinard, en Ille-et-Vilaine,  pour se reposer. Mais tous ceux qui l'ont vu le disent : l'ancien chef d'Etat paraît particulièrement fatigué.

"Un homme qui vieillit"

"Tout va bien", lance-t-il pourtant à ceux qui s’informe de son état de santé. A bientôt 79 ans, Jacques Chirac se plie toujours avec le sourire aux séances de dédicaces et de photographies.

Mais les années qui passent commencent à se faire sentir, comme en témoigne un client de l’hôtel où réside l’ancien président. "C’est surprenant, c’est un homme qui vieillit, donc c’est normal. C’est quelqu’un qui maintenant n’a pas loin de 80 ans", commente ce client qui l’a croisé plusieurs fois ces derniers jours, avant d’ajouter : "je connais plusieurs personnes du même âge qui sont plus en forme que lui".

"J’ai des clients qui me prennent plus la tête"

Les habitués du terrain de pétanque de Dinard confirment cette impression. "Il n’est pas loin d’être grabataire, il est à moitié sourd", témoigne l’un des boulistes, "mais il ne faut pas se moquer". Même son de cloche chez Eric, le coiffeur chez qui s’est rendu Jacques Chirac. "J’ai des clients qui n’ont pas sa stature et me prennent plus la tête que lui", assure-t-il.

L’ancien président de la République a néanmoins décidé d’annuler une visite dans une exposition d’art contemporain jeudi soir, pour mieux se reposer. Son état de santé justifie d’ailleurs aux yeux de ses avocats qu’il n'assiste pas à l'audience d'ouverture de son procès dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la ville de Paris, le 5 septembre à Paris.