Cazeneuve salue "l'esprit de responsabilité" des Guyanais après des manifestations "calmes"

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve et la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, qui se rend mercredi en Guyane.
Le Premier ministre Bernard Cazeneuve et la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, qui se rend mercredi en Guyane. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre a indiqué mercredi que les manifestations s'étaient tenues "dans le calme" en Guyane, alors que le ministre de l'Intérieur et la ministre des Outre-mer doivent se rendre sur place dans la journée.

Le Premier ministre Bernard Cazeneuve a salué mercredi "l'esprit de responsabilité" des Guyanais au lendemain des manifestations massives qui se sont tenues "dans le calme et la dignité" dans le département d'outre-mer en proie à un vaste mouvement social. Les mobilisations mardi à Cayenne et à Saint-Laurent du Maroni mardi "n'ont donné lieu à aucun débordement", a déclaré le chef du gouvernement dans une allocution depuis Matignon.

La situation fait l'objet "d'un suivi constant". Le Premier ministre était entouré du ministre de l'Intérieur Mathias Fekl et de la ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, qui décollent à 13h de Paris pour arriver en fin d'après-midi en Guyane. Satisfaisant une demande des protestataires, cette venue vise à trouver une issue à la crise qui paralyse ce territoire depuis une semaine. "Dès leur arrivée, ils engageront tous les contacts utiles", a expliqué Bernard Cazeneuve, assurant que la situation faisait l'objet d'un "suivi constant" du gouvernement "à l'écoute des préoccupations des Guyanaises et des Guyanais".

"Dans la continuité du travail engagé par la mission" interministérielle sur place, le Premier ministre a dit avoir "demandé aux ministres de poursuivre les discussions avec l'ensemble des partenaires politiques, économiques, sociaux et les collectifs mobilisés, afin de conclure un pacte ambitieux et enrichi répondant aux préoccupations exprimées".

"La situation que connaît la Guyane appelle de la méthode, de la maîtrise, du respect", a réaffirmé le Premier ministre, en visant à nouveau François Fillon et Marine Le Pen en critiquant "la démagogie et de l'électoralisme de certains candidats à l'élection présidentielle".