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M.B. , modifié à
Le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement a estimé dimanche, sur Europe 1, que le gouvernement était simplement dans le volontarisme politique face à la grogne sociale.
INTERVIEW

"Ni arrogance ni imprudence, mais une volonté politique." Voilà comment Christophe Castaner a résumé, dimanche dans Le Grand Rendez-Vous d'Europe 1, avec CNews et Les Echos, l'attitude du gouvernement face aux mouvements sociaux, notamment ceux liés à la réforme de la SNCF. 

"On fait comme avant, on fait rien ? Et la SNCF va mourir". Pour le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, l'exécutif s'attaque simplement à "mettre en œuvre ce pour quoi les Français ont élu Emmanuel Macron". "Chaque fois qu'un gouvernement a voulu changer la SNCF, il s'est heurté à un mouvement. Alors on fait quoi ? On fait comme avant, on fait rien ? Et la SNCF va mourir", a expliqué Christophe Castaner.

Des sociétés publiques pour concurrencer la SNCF. Cependant, le délégué général de La République en marche! estime que toute discussion n'est pas fermée. "Ce qui peut être négocié, ce sont les modalités d'entrée dans la concurrence", a-t-il souligné, avec par exemple l'instauration d'une grille de rémunération des cheminots. Selon lui, des sociétés publiques pourraient également venir concurrencer la SNCF localement. "C'est techniquement possible." Christophe Castaner a ainsi pris l'exemple du sud-est de la France, où une "régie de transports des Bouches-du-Rhône" pourrait investir une ligne ouverte par la région PACA.