Cannes: les Français montent les marches

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Administrator User , modifié à
Le premier film français en compétition a été présenté au jury cannois vendredi. "Les chansons d'amour" de Christophe Honoré est une comédie musicale avec en tête d'affiche Ludivine Sagnier. A noter également la projection d'un documentaire français dans la catégorie un autre regard. "L'avocat de la terreur" de Barbet Schroeder, tente de décrypter les mystères du sulfureux avocat Jacques Vergès.

Beaucoup de personnalités françaises hier sur le tapis rouge cannois. Antoine de Caunes, Cédric Klapisch, Jean Dujardin et Ludivine Sagnier ont joué le jeu des photographes. Au menu des projections hier, le premier film français en compétition officielle parmi les 22 sélectionnés, "Les chansons d'amour" de Christophe Honoré. C'est une belle performance que réalise ce trentenaire pour cette 60e édition du Festival de Cannes. Au delà de sa sélection pour la compétition officielle, il faut souligner les conditions dans lesquelles a été tournée cette comédie musicale. En quatre mois seulement, le réalisateur de "Dans Paris" a tourné puis monté ce film clin d'oeil aux comédies musicales de Jacques Demy. Ce nouvel opus met à l'affiche le comédien fétiche de Christophe Honoré, Louis Garrel, déjà présent dans le film "Dans Paris", sorti en octobre dernier, et dans "Ma mère", en 2004. Il est aux côtés de Ludivine Sagnier, de Chiara Mastroianni, et de Clotilde Hesme dans cette histoire d'amour qui se joue à trois. Le réalisateur de 37 ans est par ailleurs présent sur la Croisette en tant que coscénariste d'"Après lui", de Gaël Morel, film qui figure dans la sélection de la Quinzaine des réalisateurs. Mais cette journée de vendredi a également été marquée par la projection d'un documentaire français très attendu, "L'avocat de la terreur", de Barbet Schroeder. A travers ce film, il tente d'élucider le mystère du sulfureux avocat Jacques Vergès. De son engagement dans l'anticolonialisme pendant la Guerre d'Algérie, à la défense de plusieurs terroristes célèbres comme Carlos, et de Klaus Barbie et Slobodan Milosevic, accusés tous deux de crime contre l'humanité, le réalisateur Barbet Schroeder revient sur les méandres de la carrière de l'avocat.