Cahuzac demande de l'aide à UBS

Jérôme Cahuzac demande à la banque suisse UBS de certifier qu’il n’a jamais eu de compte dans cet établissement.
Jérôme Cahuzac demande à la banque suisse UBS de certifier qu’il n’a jamais eu de compte dans cet établissement. © REUTERS
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Frédéric Frangeul avec AFP , modifié à
Il demande à la banque suisse de certifier qu’il n’a jamais eu de compte dans cet établissement.

Il veut "clouer définitivement le bec des calomniateurs". Jérôme Cahuzac, le ministre délégué au Budget, a annoncé mercredi avoir entamé une démarche pour demander à UBS de certifier qu'il n'a jamais détenu de compte dans cette banque suisse. Et ce, alors que le site Mediapart l'accuse du contraire.

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Un message sur son blog. Dans une note publiée mercredi sur son blog, Jérôme Cahuzac reproduit toutefois une lettre de l'Union des banques suisses (UBS) affirmant ne pas établir, "par principe", de "confirmations négatives", sans se référer au cas particulier du ministre.

Cahuzac persiste dans ses dénégations. Depuis le début du mois de décembre, Mediapart affirme que Jérôme Cahuzac a détenu un compte bancaire caché au sein de UBS en Suisse. Selon le site d’information en ligne, il aurait clôturé ce compte en 2010 et les avoirs auraint été transférés, via des montages complexes, à Singapour.

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Le ministre a porté plainte pour diffamation et dément de nouveau mercredi. "Je redis que je n'ai jamais ouvert ou possédé de compte à la banque UBS, en Suisse ou ailleurs à l'étranger. Jamais", écrit-il sur son blog.

Une question d’honneur. Plusieurs médias ont estimé qu'il lui suffisait, pour faire taire les accusations, de demander à UBS de certifier qu'il n'avait jamais été son client, par une démarche qui permettrait à un particulier de demander la levée du secret bancaire le concernant.

Jusqu'ici, l'entourage du ministre expliquait qu'il s'y refusait car, en tant qu'"homme d'honneur", il ne lui revenait pas d'apporter les preuves à sa décharge. Mais il a changé d'avis car, dit-il, il "ne souhaite rien tant que clouer définitivement le bec des calomniateurs".