Buzyn annonce une hausse de 138 euros pour l'aide à la garde d'enfant des familles pauvres

Agnès Buzyn veut favoriser la garde d'enfants pour les familles les plus modestes.
Agnès Buzyn veut favoriser la garde d'enfants pour les familles les plus modestes. © Thomas Samson / AFP
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avec AFP , modifié à
Mardi, la ministre de la Santé a annoncé sur BFM TV une revalorisation de près d'un tiers de l'allocation de garde d'enfants pour les familles pauvres.

Un coup de pouce aux parents disposant de ressources modestes. La ministre de la santé Agnès Buzyn a annoncé mardi sur BFM TV une hausse de 138 euros mensuels de l'allocation de garde d'enfant, pour les familles les plus pauvres. "Ce sera plus 138 euros par mois pour accéder à une garde d'enfant pour ces familles en grande difficulté", a déclaré la ministre, parlant d'une hausse de "30%" de cette allocation spécifique.

Allocation maximale de 462 euros à l'heure actuelle. D'après la grille disponible sur le site service-public.fr, le montant mensuel maximal actuel pour une garde d'un enfant à domicile est de 462 euros, pour un couple dont les ressources annuelles sont inférieures ou égales à 20.509 euros.

"Trois millions d'enfants sous le seuil de pauvreté". "Aujourd'hui il y a trois millions d'enfants par mois qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, beaucoup d'entre eux vivent dans des familles monoparentales", a souligné Agnès Buzyn, en expliquant que ces familles ont des difficultés d'accès aux crèches et de ce fait, parfois aussi, au travail. "Il y aura des mesures pour l'accès à la garde d'enfant, une augmentation de 30% de l'allocation qui est donnée à ces familles pour accéder à la garde. Ce sera une augmentation de plus de 130 euros pour certaines familles, pour aller à un global de 600 euros d'aide données à ces familles monoparentales. (C'est) plus 138 euros par mois pour accéder à une garde d'enfant pour ces familles en grande difficulté", a-t-elle détaillé.

D'autres mesures à venir. La ministre a indiqué que cette augmentation de l'allocation destinée à la garde d'enfant s'ajouterait à "des mesures autour du complément familial majoré, autour de l'allocation de soutien familial, qui va être revalorisée au dessus de l'inflation" ainsi qu'au "dégel" des "primes de naissance", qui seront adossées à l'inflation.