Bruno Le Maire : "Il n'y a plus aucun doute, la droite de LR est une droite identitaire"

Bruno Le Maire ne regrette pas d'avoir rejoint le gouvernement d'Edouard Philippe et d'avoir été exclu des Républicains
Bruno Le Maire ne regrette pas d'avoir rejoint le gouvernement d'Edouard Philippe et d'avoir été exclu des Républicains © Brendan Smialowski / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon Bruno Le Maire, ex-LR, "la droite du parti des Républicains est une droite identitaire", après le limogeage de la numéro 2 du parti, Virginie Calmels.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire (LR) a jugé mardi qu'"il n'y a plus aucun doute" sur le fait que "la droite du parti" Les Républicains était une "droite identitaire", après le limogeage de Virginie Calmels de l'équipe dirigeante du parti par Laurent Wauquiez.

Le Maire conforté dans ses choix. "Quand je vois ce qui passe, ça me conforte dans le choix que j'ai fait depuis plus d'un an, le choix de soutenir Emmanuel Macron au 2ème tour de la présidentielle, de me présenter aux législatives pour soumettre ce choix aux Français, et de rejoindre le gouvernement d'Édouard Philippe", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC.

"Une droite identitaire". "Je pense que l'incident de ces dernières heures a un mérite, c'est celui de la clarification", a-t-il ajouté : "on sait désormais que la droite du parti des Républicains est une droite identitaire, il n'y a plus aucun doute là-dessus", a-t-il jugé. "La droite du parti LR est désormais définitivement une droite identitaire", a-t-il insisté.

Une musique "pas très différente" du FN. "Je suis musicien, j'aime la musique, j'écoute les mots, les phrases, j'écoute ce qui se dit derrière les mots et ce que j'entends comme musique venue de la droite des Républicains, des principaux responsables, c'est une musique qui dans le fond n'est pas très différente de celle qui émane du FN", a encore dit le ministre.

Plus vraiment un homme de droite. Interrogé pour savoir s'il se définissait toujours comme un homme de droite, il a répondu : "Je ne me définirais pas comme ça", tout en rappelant "un passé dont [il est] fier près d'un parti de droite, de personnalités de droite comme Jacques Chirac, Dominique de Villepin, Nicolas Sarkozy".