Bisbilles entre conseillers du président

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Henri Guaino ne dément pas un récent clash lors d'une réunion du cabinet de l'Elysée mais il met en garde "ceux qui racontent".

D’un côté, Henri Guaino, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, sa plume. De l’autre, Raymond Soubie, le conseiller de l'Élysée en charge des dossiers sociaux. Les deux hommes assistent au jour le jour le président de la République. Mais, entre eux, le climat semble électrique. Dernière illustration en date : une dispute qui a éclaté mercredi dans le salon vert de l’Elysée.

La scène est racontée dans l’édition du Figaro datée de vendredi, sous le titre "Henri Guaino fait des vagues à l'Élysée". Une douzaine de conseillers de Nicolas Sarkozy sont réunis autour de Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée. "Ce jour-là, la conversation roule sur Henri Guaino", qui entre justement dans la pièce, raconte Le Figaro. La dispute qui suit a été "nucléaire", n’hésite pas à dire un témoin de la scène. "Un clash comme on en connaît qu'une fois par an à l'Elysée. Et encore", ajoute un autre.

Henri Guaino a apporté son soutien à la pétition contre la suppression de l’histoire en terminale S. Ce que Raymond Soubie n’a pas apprécié et il accuse le conseiller spécial de "déstabiliser le président". "Tu offres un spectacle indigne. C'est la dignité de l'État qui est en jeu !", ajoute-t-il.

Raymond Soubie a assuré qu'il n'y avait "jamais eu de clash". Henri Guaino, lui, n’a pas confirmé l’information, mais il a contre-attaqué. "On ne fait pas de commentaires sur nos réunions internes, ça ne regarde personne d'autre que nous", explique-t-il, avant de mettre en garde : "ceux qui jouent ce jeu-là (rapporter ce qui s'y passe) ne rendent service ni à la majorité ni au président de la République".

Et Henri Guaino de conclure : "Eux et moi n'avons pas la même conception de la loyauté et de la fidélité". Raymond Soubie assure de son côté qu’il entretient "des relations très amicales" avec son collègue à l’Elysée.

> Pour en savoir plus, écoutez la revue de presse de Michel Grossiord sur Europe 1.