Eric Besson, ministre de l’Industrie, a certifié sur Europe 1 qu’Areva, qui a annoncé un plan d’économies, ne devrait "pas procéder à des licenciements". "Les engagements de Luc Oursel seront respectés", a-t-il expliqué. "Il n’y aura pas de nouveaux recrutements sur les nouveaux supports, les fonctions de siège (marketing, communication) ne doivent pas augmenter", a enchaîné Eric Besson.
Il a également qualifié de "fantaisistes" les chiffres avancés lundi par la CGT du groupe nucléaire public Areva faisant état de 1.200 départs non remplacés en France. "Ce sont des chiffres un peu fantaisistes qui ont circulé hier (...) et que Luc Oursel (le patron du groupe, ndlr) a clairement démentis", a indiqué le ministre sur Europe 1, alors que la CGT a déclaré avoir obtenu ces chiffres de la direction dans le cadre d'un comité de groupe.
Le ministre a mis en avant les mauvaises acquisitions de l’entreprise en 2007 pour expliquer ce plan d’économies. Areva "a fait une mauvaise acquisition en 2007 en achetant Uramine, une société canadienne d’exploitation minière. Le prix acquisition était trop élevé, il y a eu une dépréciation importante et le cours de l’uranium a baissé", a noté Eric Besson. Le ministre a, par ailleurs, expliqué que tout le monde avait sa part de responsabilité mais que malgré tout, "le chiffre d’affaire d’Areva n’a baissé que de 2% cette année" et que "l’entreprise à un bel avenir devant elle".