Berger sur le plafonnement prud'homal : "il est normal que ce préjudice soit réparé"

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Laurent Berger s'est à nouveau montré ferme sur l'abandon du plafonnement des indemnités prud'homales, point sur lequel il refuse de "lâcher du lest". 

Ouvert à la discussion avec le gouvernement sur la loi Travail, Laurent Berger n'est pas non plus prêt à tous les compromis. Invité de Thomas Sotto lundi matin, le secrétaire général de la CFDT, qui rencontre Manuel Valls lundi, s'est à nouveau montré ferme concernant l'abandon du plafonnement des indemnités prud'homales

"Il faut enlever le plafonnement prud'homal". "Il faut enlever la barémisation des indemnités car nous sommes en face de salariés qui ont subi un préjudice et il est donc normal que ce préjudice soit réparé. En plus, je rappelle que la justice prud’homale est rendue en partie par des juges salariés et par des juges employeurs qui tiennent compte de la situation". Hors de question de "lâcher du lest" sur ce point donc, comme l'a expliqué Laurent Berger. "Je ne lâcherai pas là-dessus. Je suis pour un barème indicatif qui ne soit pas contraignant. Et si ce n’est pas le cas, il y aura désaccord de la CFDT", a-t-il mis en garde. 

Retravailler la partie sur le temps de travail. L'autre point sur lequel Laurent Berger insistera lundi après-midi auprès du Premier ministre concerne le temps de travail des salariés. Laurent Berger souhaite "que toute la partie sur le temps de travail soit retravaillée, s’il n’y a pas d’accord dans une entreprise et ce, quelle que soit sa taille, on doit rester sur le droit constant tel qu’il est aujourd’hui" car, comme il l'a expliqué sur Europe 1, "il ne faut pas qu’il y ait de possibilités de mettre des forfaits jours dans une entreprise sur seule décision de l'employeur par exemple".