"Anne Hidalgo me fait penser à Descartes : 'je dépense, donc je suis'. 14.000 de fonctionnaires de plus sur 13 ans, 40% de dépenses... ce n'est pas possible", a raillé dimanche matin sur Europe1 Charles Beigbeder, chef de file du mouvement de droite dissident, "Paris Libéré", en lice aux municipales à Paris.
Anne Hidalgo me fait penser à Descartes. Je dépense donc je suis.@paris_libre@ParisLib#ParisLibere@Europe1— Charles Beigbeder (@CBeigbeder) 19 Janvier 2014
"Anne Hidalgo est une fonctionnaire, elle a pris sa retraite à 51 ans, elle ment sur ses revenus et elle veut devenir maire de Paris", a ironisé l'homme d'affaires en poursuivant : "il faut arrêter les gaspillages, remettre de l'efficacité dans le système. Et il y a que les gens du privé qui peuvent faire ça".
Alors que David Alphand, conseiller UMP de Paris du 16e arrondissement, a annoncé vendredi son ralliement à "Paris Libéré", Charles Beigbeder a estimé que sa liste dissidente ne portait pas préjudice à la candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet. "Je ne fragilise pas Nathalie. Si elle est élue, elle pourra peut-être me remercier d'avoir su mobiliser en proposant une offre politique nouvelle", a t-il estimé en assurant : "nous sommes dans le même camp : celui de l'alternance à Paris".
Quant à la procédure de suspension de l'UMP qui le vise : "ce n'est pas un sujet", a-t-il botté en touche.
L'interview complète de Charles Beigbeder par Benjamin Petrover en vidéo :
ZOOM - Paris, terre de dissidences UMP