Baylet: "ma candidature a l'air de gêner le PS"

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"Ils auraient préféré rester entre eux", ajoute le président du PRG dans une interview au JDD.

Le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet, affirme, dimanche dans une interview au Journal du dimanche, que sa candidature à la primaire du Parti socialiste "a l'air de gêner le PS". "Quand mes amis sont allés déposer ma candidature, nous avons bien senti que nous étions les empêcheurs de tourner en rond dans une organisation huilée pour des courants socialistes. Ma candidature a l’air de gêner le PS. Ils auraient préféré rester entre eux", raconte le président du PRG.

"On nous a mis un peu des bâtons dans les roues. J’entends ici et là que le Haut comité, très indépendant je l’espère, pourrait ne pas valider ma candidature. Au fond tout simplement parce qu’elle n’est pas socialiste. Je veux pousser un coup de gueule : les primaires doivent être ouvertes à tous", poursuit Jean-Michel Baylet. "Aujourd’hui, nous sommes dans les primaires par soucis de cohérence politique et aussi parce que l’unité de la gauche est indispensable pour la victoire. Marine Le Pen est à 20 %, il faut faire attention. Si nous ne gagnons pas les primaires, nous nous rangerons sans barguigner derrière le vainqueur. Grâce à la présence des radicaux, la primaire n’est pas socialo-socialiste mais devient une primaire citoyenne. Le PS devrait être enchanté de tout cela".

Dans l'interview, le président du Parti radical de gauche reproche également aux socialistes de ne pas tenir "leurs promesses quant aux accords électoraux que nous avons passés" concernant les sénatoriales. "Cela me laisse craindre pour la suite". Jeudi, les députés PRG ont rappelé jeudi que la participation de Jean-Michel à la primaire socialiste "était conditionnée au respect de l'accord entre le PS et le PRG sur les élections sénatoriales et de la finalisation de l'accord sur les élections législatives".