Au Japon, Hollande savoure les résultats économiques encourageants

François Hollande Japon G7
François Hollande a visité mercredi le sanctuaire d'Ise, temple nippon berceau du shintoïsme. © NICOLAS DATICHE / POOL / AFP
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M.B. et David Doukhan , modifié à
ÇA VA MIEUX - Le président français, en déplacement pour un sommet du G7, garde un œil sur la grogne sociale mais retient surtout la nouvelle baisse du chômage.

François Hollande n'aurait pas pu rêver meilleure image pour commencer ce sommet du G7, consacré à la croissance mondiale et à la lutte antiterroriste. Entouré de ses six homologues, de Donald Tusk, président du Conseil européen, et de Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, le chef de l'État a parcouru, jeudi, le sanctuaire d'Ise, temple nippon berceau du shintoïsme, où la tranquillité a été élevée en valeur sacrée.

Bonnes nouvelles. Tranquille, François Hollande ne l'est sans doute pas encore tout à fait, compte tenu de la situation sociale dans le pays, mais il a appris mercredi deux bonnes nouvelles. Les chiffres du chômage du mois d'avril, publiés mercredi soir, sont en baisse de 0,6%. Dans la foulée, le croisiériste américain Royal Caribbean Cruises a annoncé la commande de trois nouveaux paquebots aux chantiers STX de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique.

L'entourage du président se jette avec gourmandise sur ces bonnes nouvelles. Il faut dire que la baisse du chômage sur deux mois consécutifs est une première depuis le début du quinquennat. Sur les douze derniers mois, le nombre de demandeurs d'emploi est en repli. "L'inversion de la courbe est en marche", ose même un conseiller du chef de l'État.

Pousser l'avantage. Les équipes de François Hollande essaient de pousser l'avantage. Pour eux, ces signaux au vert prouvent qu'il faut tenir bon et ne pas céder sur la loi Travail. En résumé : les résultats sont là, la méthode est bonne. Le message s'adresse évidemment aux syndicats, qui réclament encore et toujours le retrait du texte porté par Myriam El Khomri, mais aussi aux frondeurs, très remontés contre l'utilisation du 49-3.