Attaques à Ouagadougou : Macron réaffirme le "plein engagement de la France" au Sahel

Macron a condamné avec la plus grande fermeté les attaques qui ont touché vendredi l'ambassade de France et l'état-major général burkinabè.
Macron a condamné avec la plus grande fermeté les attaques qui ont touché vendredi l'ambassade de France et l'état-major général burkinabè. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Le chef de l'État a condamné avec la plus grande fermeté les attaques qui ont touché vendredi l'ambassade de France et l'état-major général burkinabè. 

Le président Emmanuel Macron a réaffirmé vendredi sa "détermination et le plein engagement de la France, aux cotés de ses partenaires du G5 Sahel, dans la lutte contre les mouvements terroristes" après les attaques à Ouagadougou, a indiqué l'Élysée dans un communiqué.

Une illustration de "la menace pesant sur l'ensemble du Sahel". Ces événements, que le chef de l'État "condamne avec la plus grande fermeté", "illustrent une fois encore la menace pesant sur l'ensemble du Sahel", a ajouté l'Élysée. Une trentaine de personnes ont été tuées vendredi dans l'attaque contre l'état-major des armées du Burkina Faso dans la capitale Ouagadougou, selon plusieurs sources sécuritaires interrogées par l'AFP. Des attaques ont visé notamment l'état-major général des armées burkinabè et l'ambassade de France. Ces actions ont un "relent terroriste très fort", a déclaré le ministre de l'Information Rémis Fulgance Dandjinou à la télévision d'état RTB. Au moins six assaillants ont été "neutralisés".

"La France était aussi visée aujourd'hui". "La France était aussi visée aujourd'hui, au travers de son ambassade. (Je) salue la réactivité des personnels de l'ambassade et des forces françaises, dont l'efficacité a permis de protéger les ressortissants français et de sécuriser l'ambassade", a ajouté la ministre des Armées Florence Parly.

Au moins 75 personnes ont également été blessées, selon le directeur central des services de santé de l'armée burkinabè, le médecin colonel Amado Kafando, précisant que ce bilan pourrait s'alourdir. Les autorités françaises ont par ailleurs annoncé qu'il n'y avait pas de victime française. Emmanuel Macron s'est entretenu avec son homologue Roch Marc Christian Kaboré et lui a exprimé son entière solidarité et transmis ses pensées pour le peuple burkinabé, a précisé l'ELysée.