Attaque à Paris : Wauquiez demande à Macron de réunir tous les chefs de parti

Laurent Wauquiez veut une réunion des chefs des principaux partis français.
Laurent Wauquiez veut une réunion des chefs des principaux partis français. © Eric FEFERBERG / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Pour le président des Républicains Laurent Wauquiez, "toutes les propositions doivent être étudiées" dans la lutte contre le terrorisme après l'attaque au couteau à Paris, samedi.

Le président du parti Les Républicains Laurent Wauquiez a appelé lundi Emmanuel Macron à "réunir l'ensemble des chefs de parti" pour échanger sur la lutte contre le terrorisme, deux jours après une attaque au couteau qui a fait un mort et quatre blessés dans le centre de Paris.

"Sans sectarisme". "Je demande au président de la République de réunir l'ensemble des chefs de parti pour échanger sur les mesures efficaces à prendre dans la lutte contre le terrorisme. Quand il s'agit de protéger les Français, toutes les propositions doivent être étudiées, sans sectarisme", a déclaré sur Twitter le dirigeant LR.

Les Républicains ont également dénoncé lundi "l'impuissance du gouvernement", au surlendemain de l'attaque par l'intermédiaire du secrétaire général délégué de LR, Geoffroy Didier. Le parti d'opposition propose notamment l'expulsion des étrangers fichés S, la création d'un délit d'incitation à la haine passible d'expulsion pour les étrangers, ou l'internement de manière préventive des fichés S "les plus dangereux".

L'auteur de l'attaque était fiché S depuis 2016. Un passant français, âgé de 29 ans, a été tué et quatre personnes blessées par un jeune homme armé d'un couteau muni d'une lame de 10 cm, samedi peu avant 21h près de l'Opéra Garnier, dans un quartier touristique de restaurants et théâtres. L'auteur de l'attentat, Khamzat Azimov, abattu par des policiers juste après l'attaque, est né en novembre 1997 en Tchétchénie, république musulmane russe du Caucase, théâtre de deux guerres dans les années 1990 et 2000.

Sans antécédent judiciaire, le jeune homme, naturalisé français en même temps que sa mère en 2010, était depuis l'été 2016 fiché S. Il avait été entendu il y a un an par la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, mais aucune poursuite n'avait été engagée.