Assistants FN : pour Marine Le Pen, la justice "ne doit pas perturber" la présidentielle

Marine Le Pen a réfuté les accusations d'emplois fictifs qui pèsent sur plusieurs de ses proches.
Marine Le Pen a réfuté les accusations d'emplois fictifs qui pèsent sur plusieurs de ses proches. © Capture d'écran TF1
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avec AFP , modifié à
La candidate FN à la présidentielle a contesté les soupçons d'emplois fictifs de deux de ses proches, alors que sa chef de cabinet a été mis en examen mercredi. 

Marine Le Pen a demandé mercredi à la justice de ne pas "perturber" la présidentielle, "contestant" à nouveau les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires du FN au Parlement européen. "Je conteste formellement les faits qui nous sont reprochés. La justice (...) ne doit pas venir perturber (...) la campagne présidentielle, car c'est un moment démocratique important, fondamental", a dit à TF1 la candidate FN à la présidentielle. 

La chef de cabinet de Marine Le Pen mise en examen.Catherine Griset, la chef de cabinet de Marine Le Pen, a été mise en examen mercredi dans cette enquête menée depuis décembre par les juges d'instruction du pôle financier. Le garde du corps de la dirigeante d'extrême droite, qui avait été placé comme Catherine Griset en garde à vue mercredi dans le cadre de cette enquête, a de son côté été relâché sans qu'aucune charge soit retenue contre lui à ce stade.

L'affaire s'est accélérée la semaine dernière avec la publication d'extraits du rapport d'enquête de l'Office européen de lutte contre la fraude (Olaf) par Mediapart et Marianne, lequel a été transmis à la justice française. Le parquet a ouvert le 15 décembre une information judiciaire pour abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé dans l'enquête sur ces soupçons de fraude relative à l'emploi par le FN d'assistants parlementaires.