Argentine : la première Dame devient présidente

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Cristina Fernandez de Kirchner, épouse de l'actuel président Nestor Kirchner, a été élue dimanche présidente de l'Argentine. Et ce dès le premier tour de l'élection présidentielle avec près de 75% des voix. L'Argentine avait déjà été dirigée par un femme : Isabel Peron. Cristina Kirchner se revendique elle aussi du péronisme.

Avocate de formation, Cristina Fernandez de Kirchner a été élue députée et sénatrice à de nombreuses reprises. Ce n'est donc pas seulement la "femme de" Nestor Kirchner, l'actuel président, qui accède à la tête de l'Argentine. Cristina Fernandez de Kirchner a été élue dès le premier tour de l'élection présidentielle ce dimanche avec près de 75% des voix, selon des résultats encore partiels. Mais l'autre candidate, la députée Elisa Carrio, a reconnu sa défaite lundi. Cette élection n'a cependant pas soulevé l'enthousiasme populaire. Cristina Fernandez de Kirchner prendra ses fonctions le 10 décembre.

La victoire de Cristina Fernandez, femme de caractère qui cultive l'élégance, intervient un an après l'élection de Michelle Bachelet à la présidence du Chili. Mais l'Argentine avait déjà été dirigée par une femme. Isabel Peron, troisième épouse de l'ex-président Juan Peron avait été investie à la présidence en 1974 à la mort de son mari, alors qu'elle occupait les fonctions de vice-présidente.

C'est de ce même courant politique, le péronisme, que se revendique Cristina Fernandez. Tout au long de sa campagne, plutôt discrète, la future présidente ne s'est pourtant guère montrée explicite sur la politique qu'elle entend mener, se contentant de promettre la poursuite de la politique de gauche menée depuis quatre ans par son mari. Les plus grands enjeux des années à venir sont économiques : conserver une croissance importante, tout en jugulant l'inflation.