Après la sortie de Macron, Valls réfute toute "remise en cause" des 35 heures

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L.H. avec AFP , modifié à
Les propos du ministre de l'Economie devant le Medef, jeudi, ont suscité de vives réactions à l'aile gauche du Parti socialiste.

Eteindre l'incendie avant qu'il ne se propage. Le Premier ministre Manuel Valls a affirmé vendredi à Châlons-en-Champagne qu'il n'y aurait pas de "remise en cause du temps légal de travail et des 35 heures", ajoutant que les "petites phrases" font "mal à la vie publique", au lendemain d'une déclaration critique d'Emmanuel Macron sur ce sujet.

"Les petites phrases font mal à la vie publique". "Les Français n'ont rien à faire avec les polémiques qui tirent vers le passé. Il n'y aura pas de remise en cause du temps de travail et des 35 heures", assuré Manuel Valls. "Les vrais sujets sont l'emploi et la croissance. Les petites phrases font mal à la vie publique", a également déclaré le locataire de Matignon lors d'une visite d'un centre d'apprentis à Châlons-en-Champagne.

"La gauche n'est pas exempte de critiques particulières. Elle a pu croire à un moment, il y a longtemps, que la politique se faisait contre les entreprises, ou au moins sans elles. (...) Que la France pourrait aller mieux, en travaillant moins. C'était des fausses idées", a lancé Emmanuel Macron, invité jeudi à l'université du Medef. Des propos qui ont fait des vagues au Parti socialiste, qui tient à partir de vendredi son université d'été à La Rochelle.