Allocation de rentrée : + 70 euros

L'allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25% à la rentrée (Bertinotti)
L'allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25% à la rentrée (Bertinotti) © Maxppp
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H. F. , modifié à
L'allocation de rentrée scolaire sera revalorisée de 25% à compter de la prochaine rentrée.

C'était une promesse du candidat Hollande. Mercredi à la sortie du Conseil des ministres, la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine a annoncé une revalorisation de l'allocation de rentrée scolaire à hauteur de 25%. 

Trois millions de foyers concernés

L'ARS s’adresse aux familles les plus modestes dont les revenus sont inférieurs à 23.200 euros par an avec un enfant. Pour chaque enfant supplémentaire, une tranche de 5.300 euros vient s'ajouter. Au total, ce sont trois millions de foyers qui sont concernés par cette mesure destinée aux parents dont les enfants ont entre 6 et 18 ans. 

Jusqu'à présent l'allocation de rentée scolaire s'élèvait à 274, 84 euros pour les enfants de 6 à 10 ans. De 11 à 14 ans, l'ARS était de 303, 68 euros. Enfin, de 15 à 18 ans, elle représentait de 314,24 euros. L'augmentation devrait donc se situer entre 70 et 80 euros. "Ce qui est important pour des familles qui quelquefois ont des budgets serrés, où l'on compte à 30 euros près à la fin du mois", a tenu à préciser Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille.

"A travers cette mesure de pouvoir d'achat, on permet de faciliter la bonne éducation de leurs enfants. C'est donc une mesure redistributive de justice, de pouvoir d'achat et de solidarité et éducative", a-t-elle insisté.

L'allocation passe à 356 euros dès septembre

Concrètement, cette allocation sera dès septembre prochain portée "à 356 euros pour un enfant de 6 à 10 ans, contre 285 euros en 2011", a indiqué ensuite la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.

Au total, "cette mesure coûtera 372 millions d'euros pour la branche famille, elle sera financée dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. C'est une mesure de pouvoir d'achat (...) et d'égalité des chances", a conclu Najtat Vallaud-Belkacem.