Agression de Sarcelles : Philippe dénonce "une forme d'antisémitisme violente"

Le Premier ministre Édouard Philippe s'est indigné de l'agression d'un petit garçon juif.
Le Premier ministre Édouard Philippe s'est indigné de l'agression d'un petit garçon juif. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Premier ministre a vivement condamné l'agression lundi d'un garçon de 8 ans qui portait une kippa à Sarcelles, au nord de Paris.

Édouard Philippe a dénoncé mercredi "une nouvelle forme d'antisémitisme violente et brutale", deux jours après l'agression d'un garçon portant une kippa à Sarcelles, dans le Val-d'Oise. Le Premier ministre a également affiché sa détermination à "aller plus loin" alors que l'exécutif prépare un nouveau plan contre l'antisémitisme.

"Lutter contre le racisme et l'antisémitisme, c'est évidemment avoir le courage de nommer les choses. Le courage d'affirmer, de reconnaître que oui, il existe une nouvelle forme d'antisémitisme violente et brutale qui s'exprime de façon de plus en plus ouverte sur notre territoire", a déclaré le Premier ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

Le mobile antisémite retenu. L'agression d'un garçon portant une kippa à Sarcelles, "petite Jérusalem" au nord de Paris, a suscité l'indignation de la classe politique et une vive émotion dans la communauté juive. L'enfant, âgé de 8 ans, a été déséquilibré et a reçu plusieurs coups au sol par deux adolescents. Le mobile antisémite a été retenu par la justice.

Le Premier ministre, qui s'est entretenu mercredi avec le président des communautés juives du Val-d'Oise, a confirmé qu'il présenterait "dans quelques semaines", lors de la semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme, le nouveau "plan interministériel" du gouvernement, qu'il veut "large" et "ambitieux".