Affaire Fillon : une députée PS ironise sur "la guerre" déclenchée avec son conjoint

La députée PS Michèle Delaunay a ironisé sur les conséquences de l'affaire Fillon au sein de son couple
La députée PS Michèle Delaunay a ironisé sur les conséquences de l'affaire Fillon au sein de son couple © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP , modifié à
Dans un billet de blog, la députée socialiste et ancienne ministre Michèle Delaunay ironise sur les répercussions de l'affaire Penelope Fillon au sein de son propre couple. 

Décompte des plats surgelés décongelés, des kilomètres parcourus, des contraintes vestimentaires imposées... La députée socialiste Michèle Delaunay ironise dans un billet de blog sur "la guerre" déclenchée avec son conjoint par l'affaire de l'emploi présumé fictif de l'épouse de François Fillon.

L'affaire Penelope Fillon a "délié toutes les langues". Dans ce billet, titré "emploi réel, salaire fictif" et relayé mardi sur son compte Twitter, l'élue de Gironde assure ne jamais se réjouir "des malheurs de l'équipe adverse, ne serait-ce que parce qu'ils rejaillissent en général à plein flot sur l'ensemble de la classe politique". "Mais là, c'est pire...", dit-elle, au sujet de l'affaire concernant l'emploi de Penelope Fillon comme collaboratrice parlementaire du candidat de la droite. "Le PenelopeGate a délié les langues" avec des conjoints "qui réclament leur dû et menacent leur élu(e) - à la fois de leur cœur et du suffrage universel - de dénonciation pour emploi réel, salaire fictif".

Chaque jour, "la liste s'allonge". "J'en ai un de ce modèle à la maison que je trouve matin et soir, comptant ses kilomètres, à pied dans des buts de tractage, sur 4 roues dans des buts de voiturage, fouillant mes archives pour traquer chaque faute de ponctuation ou d'orthographe dans mes documents électoraux qu'il a corrigés en 10 ans... J'en passe : chaque jour, la liste s'allonge et me condamne" poursuit Michèle Delaunay.

"J'en suis venue au point, en vue de négociations, de comptabiliser les plats Picard que j'ai décongelés pour lui" et les "kneipp à lanières que je lui ai fait abandonner en même temps que les chaussettes qu'il portait avec", égrène l'élue socialiste. "Bref, c'est la guerre, d'autant que ses amis se liguent pour témoigner en sa faveur (..) La politique n'est pas un long fleuve tranquille", conclut la députée.