Affaire Benalla : l'entourage de Collomb sur le grill de la commission du Sénat

Jean-Marie Girier puis Christophe Castaner seront auditionnés devant le Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla (image d'illustration)
Jean-Marie Girier puis Christophe Castaner seront auditionnés devant le Sénat dans le cadre de l'affaire Benalla (image d'illustration) © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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Maxence Lambrecq, édité par Marthe Ronteix , modifié à
Dans le cadre de l'affaire Benalla, le chef de cabinet du ministre de l'Intérieur, Jean-Marie Girier, est auditionné par les sénateurs lundi. Mardi, ce sera au tour de Christophe Castaner, le patron d'En Marche, de s'expliquer.

Les auditions continuent dans l'affaire Benalla.  Lundi, c’est l’entourage du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, qui est prié de s'expliquer sous serment. La commission d’enquête du Sénat entendra mardi matin, Christophe Castaner, le délégué général de la République En Marche

Nouvelle audition de Jean-Marie Girier devant le Sénat. Sous le feu des questions lundi, Jean-Marie Girier, le chef de cabinet du ministre de l’Intérieur, qui est également l'ex-directeur de campagne d’Emmanuel Macron. C'est l'homme de l'ombre par excellence, toujours très informé et proche du Président. C’est d'ailleurs lui qui avait embauché Alexandre Benalla pour protéger le candidat. Qu’a-t-il fait quand il a découvert la vidéo des violences commises par Alexandre Benalla sur des manifestants le 1er mai dernier ? A-t-il incité Gérard Collomb à saisir la justice ? Autant de questions auxquelles il devra répondre devant les sénateurs.

Castaner entendu mardi. Christophe Castaner, le patron d'En Marche sera, lui, entendu mardi matin, notamment sur le rôle de Vincent Crase, salarié du parti, également mis en cause dans les violences commises le 1er mai avec Alexandre Benalla. Ce dernier a déclaré au Journal du Dimanche avoir "plutôt envie de répondre aux parlementaires". Sauf qu’à l’Assemblée, la majorité en a assez. Et au Sénat, le président de la commission ne veut pas empiéter sur l’enquête judiciaire, ce qui rassure les Marcheurs.

Les marcheurs qui feront bloc mardi à l’Assemblée contre les deux motions de censure du gouvernement qui n’ont aucune chance d’aboutir. La majorité espère voir là la fin de l'affaire.