Affaire Benalla : qui est Alexis Kohler, l'homme du président, auditionné par le Sénat ?

Quelle que soit l'issue des auditions, Alexis Kohler devrait rester en poste.
Quelle que soit l'issue des auditions, Alexis Kohler devrait rester en poste. © Patrick KOVARIK / AFP
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Maxence Lambrecq, édité par Dylan Gamba , modifié à
Le secrétaire général de l'Elysée, souvent présenté comme le "frère jumeau d'Emmanuel Macron", sera interrogé par les sénateurs, notamment sur la sanction infligée à Alexandre Benalla.

C'est un homme de l'ombre, souvent présenté comme le "frère jumeau d'Emmanuel Macron". Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée, est l’homme des dossiers. Avec un CV similaire à celui du chef de l'Etat – Sciences Po, ENA -, il pilote et conçoit les réformes. Il est surtout connu pour garder le silence. Ses seules apparitions sont sur le perron de l'Elysée lorsqu'il annonce les remaniements ministériels.

Alexis Kohler a prévenu le président des violences commises par Alexandre Benalla. Mais jeudi, Alexis Kohler va devoir prendre la lumière. Le secrétaire général de l'Elysée est attendu devant les sénateurs car c'est lui qui a prévenu Emmanuel Macron des violences commises par Alexandre Bennala lors des manifestations du 1er-Mai, alors que le chef de l'Etat était en Australie. Alexis Kohler sera interrogé notamment sur la sanction réservée au désormais ex-chef de cabinet adjoint du président.

Alexis Kohler devrait rester en place. Mais devant la commission du Sénat, Alexis Kohler restera sans doute prudent, comme mardi son collègue, le directeur de cabinet de l'Elysée Patrick Strzoda. Quelle que soit l'issue de cette audition, Alexis Kohler devrait rester en place, Emmanuel Macron compte sur lui pour réorganiser les services de l'Elysée, et notamment ceux liés à sa sécurité. Le secrétaire général de l'Elysée doit rendre sa copie à la rentrée de septembre.

Claude Guéant entendu devant une commission d'enquête parlementaire. L'audition d'un secrétaire général de l'Elysée devant une commission d’enquête parlementaire n'est pas une première. En 2007, Claude Guéant, qui occupait ce poste au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait été entendu sur les conditions de la libération des soignants bulgares.