À Moscou, Marine Le Pen s'engage à oeuvrer pour une levée des sanctions

Vladimir Poutine Marine Le Pen
La candidate FN Marine Le Pen a été reçue vendredi par le président russe, Vladimir Poutine. © RUSSIA - FRANCE - POLITICS - DIPLOMACY
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avec agences , modifié à
La candidate du Front national à la présidentielle a rencontré vendredi Vladimir Poutine au Kremlin. 

En cas de victoire à l'élection présidentielle, la candidate du Front national a affirmé vendredi, après sa rencontre avec Vladimir Poutine, que son premier geste à l'égard de la Russie sera de réfléchir à une levée rapide des sanctions imposées à Moscou dans le cadre du conflit ukrainien. Sur Twitter, Marine Le Pen a également affirmé avoir "longuement évoqué la situation internationale et le terrorisme islamiste" avec Vladimir Poutine ainsi que le "sort des Chrétiens d'Orient".

Pas de financements de Moscou. La candidate à la présidentielle française a aussi assuré à des journalistes, dans un hôtel de Moscou, qu'elle n'avait pas évoqué avec le président russe un éventuel soutien financier à sa campagne électorale. En décembre dernier, le Canard enchaîné avançait que le parti frontiste avait sollicité une banque russe pour financer sa campagne, faute de trouver des banques françaises en mesure de lui prêter des fonds. Une information alors balayée par le secrétaire général du Front national, Nicolas Bay, dénonçant sur Europe 1 des "élucubrations".

Vendredi matin, Florian Philippot, le numéro 2 du parti, a de son côté assuré sur franceinfo qu'aucune banque française n'avait voulu, à ce jour, consentir de prêt à la candidate. Il a également répété que Marine Le Pen n'aura pas "de financement de banque russe" pour sa campagne.

"Une nouvelle vision du monde". Pour la candidate du FN à la présidentielle, le président russe incarne "une nouvelle vision" d'un "monde multipolaire". Évoquant le "nouveau monde" ayant émergé ces dernières années, Marine Le Pen a estimé que c'est "le monde de Vladimir Poutine, le monde de Donald Trump aux États-Unis, le monde de Narendra Modi en Inde [Premier ministre, ndlr]", ajoutant qu'elle partageait avec ces pays "une vision de coopération et non pas une vision de soumission, belliciste telle que celle qui a été exprimée trop souvent par l'Union européenne".