A Marseille, le patronat dénonce "l'asphyxie" des terminaux pétroliers du port

Port de Marseille
Port de Marseille © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Le Medef des Bouches-du-Rhônes dénonce l'asphyxie financière du port de Marseille alors que les terminaux pétroliers sont bloqués depuis le 23 mai. 

L'Union pour les entreprises des Bouches-du-Rhône (UPE 13), représentant local du Medef, a dénoncé vendredi "l'asphyxie" du port de Marseille, où les terminaux pétroliers sont bloqués depuis le 23 mai par la grève en cours chez l'opérateur qui en a la charge, Fluxel.

Appel à l'Etat. Jeudi, les salariés de cette entreprise ont reconduit leur mouvement, motivé par la lutte contre la loi Travail, jusqu'à lundi, a précisé un représentant local de la CGT. "Nous demandons à l'Etat, au nom de la préservation de la liberté et de la sécurité, au nom des personnels non-grévistes et de leurs familles, au nom des entreprises et des consommateurs la levée immédiate de ces blocages", déclare Johan Bencivenga, président de l'UPE 13, cité dans le communiqué de l'organisation.

"Une filière prise en otage par une poignée de grévistes". "Depuis le 23 mai, les terminaux pétroliers sont en grève. Résultat : plusieurs dizaines de navires transportant des vracs liquides (chimique, pétrole, gaz) sont bloqués en rade de Fos en attente de poste à quai", déplore l'UPE 13 dans son communiqué. "En paralysant l'opérateur unique Fluxel, une poignée de grévistes prend en otage une filière toute entière. Les entreprises de ce secteur d'activité sont en train de mourir (agents maritimes, transports de matières dangereuses, sociétés de gardiennages...) par la capacité de nuisance d'une catégorie de personnels protégés", affirme l'organisation patronale.

Selon le site spécialisé marinetraffic.com, près d'une trentaine de pétroliers étaient vendredi matin au mouillage dans la rade de Fos-sur-Mer.