A La Rochelle, Royal creuse l'écart

Législatives : Royal l'emporte dans tous les cas de figure à La Rochelle
Législatives : Royal l'emporte dans tous les cas de figure à La Rochelle © REUTERS
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H. F. , modifié à
Ségolène Royal l'emporterait dans tous les cas de figure, selon un sondage.

A quatre jour du premier tour des législatives, un sondage vient conforter Ségolène Royal. Ainsi, quelque soit le scénario, la présidente de la région Poitou Charentes l'emporterait contre son rival, l'ex-socialiste Olivier Falorni, selon un sondage Ifop pour Sud Ouest.

Vers une triangulaire

Au premier premier tour, par exemple, Ségolène Royal est créditée de 36% des intentions de vote, soit trois points de plus que lors du dernier sondage. Olivier Falorni n'obtiendrait, lui, que 22% des suffrages, en chute de quatre points. Cet ancien proche de François Hollande était le favori des militants socialistes avant de se faire exclure du PS après avoir refusé de s'effacer devant Ségolène Royal.

 La remontée de la candidate UMP Sally Chadjaa, désormais à 21,5%, présage d'une triangulaire au second tour. Dans ce cas, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007, investie par le PS pour succéder à Maxime Bono, maire de La Rochelle qui ne se représente pas, serait élue avec 43% des voix, devant Sally Chadjaa (30%) et Olivier Falorni (27%). En cas de duel au second tour, Ségolène Royal l'emporterait avec 58% des voix contre 42% à la candidate de l'UMP. 

La voie se dégage pour le perchoir 

Elue, Ségolène Royal pourrait ensuite se lancer dans la bataille du perchoir. Depuis la fin de la primaire socialiste, la candidate n'a pas caché son ambition de briguer la présidence de l'Assemblée nationale le 26 juin prochain.

Dans cette bataille qui pourrait notamment l'opposer au député Jean Glavany, Ségolène Royal peut compter sur l’appui du chef du gouvernement Jean-Marc Ayrault, qui a récemment vanté ses qualités dans une interview donnée L’Express : "Elle en a les qualités". Et, "pour la première fois, une femme à la présidence de l'Assemblée nationale, ce serait un beau symbole", assurait-il alors. 

>> La bataille du perchoir a commencé