À la place du "peuple", Jean Lassalle n'irait pas "massivement" voter à la présidentielle

Candidat à la présidentielle, Jean Lassalle est maire depuis 37 ans de Lourdios-Ichère, son petit village natal.
Candidat à la présidentielle, Jean Lassalle est maire depuis 37 ans de Lourdios-Ichère, son petit village natal. © PATRICK KOVARIK / AFP
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avec AFP , modifié à
Le candidat à l'Élysée, maire depuis 37 ans, met toutefois en garde conte l'arrivée possible du FN "aux portes du Palais Bourbon".

Jean Lassalle, candidat à l'Élysée, a jugé vendredi la campagne présidentielle "profondément détestable" et "indigne" de l'histoire française, affirmant qu'à la place du "peuple", il ne se rendrait pas "massivement" voter.

Un rendez-vous indigne avec l'Histoire. "Nous sommes à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle et je me demande comment notre pays à pu descendre aussi bas. Nous allons convoquer le peuple français, qui s'est déclaré lui-même souverain et reconnu comme tel au-delà des océans pour son caractère universaliste, à un rendez-vous indigne de son histoire, de ce qu'il représente, de sa langue et de l'avenir qu'il doit constituer pour l'humanité", a déclaré à l'antenne de Radio classique le député centriste des Pyrénées-Atlantiques.

Une campagne "totalement dégradante". Jugeant la campagne présidentielle "totalement dégradante et profondément détestable", Jean Lassalle a regretté que les électeurs aient seulement le choix entre "un homme dont on ne sait pas s'il ira à l'Élysée ou en prison, et Macron, qui est une bulle économique irréfutable qui va faire pschitt" et réunit "les meilleurs crocodiles de ces 20 dernières années".  "À la place du peuple, je ne me rendrais pas massivement à cette élection", a-t-il déclaré, mettant toutefois en garde contre l'arrivée possible du FN "aux portes du Palais Bourbon", où pourraient s'opposer "deux France".