A la place de Fillon, Hamon "aurait abandonné"

Ces affaires relèvent d'un "calvaire démocratique", a commenté Benoit Hamon au sujet des affaires Fillon.
Ces affaires relèvent d'un "calvaire démocratique", a commenté Benoit Hamon au sujet des affaires Fillon. © AFP
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Interrogé mardi sur France 5 sur l'attitude qu'il adopterait s'il était soupçonné d'emplois fictifs, le candidat socialiste a assuré qu'il aurait préféré quitter la course à la présidence.

"A sa place, j'aurais abandonné". Benoît Hamon, le candidat investi à la primaire socialiste est revenu mardi, sur le plateau de C à vous sur France 5, sur l'affaire qui empoisonne la campagne de l'un de ses adversaires, François Fillon. Le candidat LR est mis en cause notamment dans une affaire d'emplois fictifs présumés visant son épouse et ses enfants. Selon le Canard Enchaîné, Penelope Fillon aurait été rémunérée huit ans comme attachée parlementaire touchant environ 500.000 euros brut au total.

"Un sentiment d'impunité". "Ce qui choque, c'est que l'on doute de la réalité de l'emploi. Le salaire était très important pour une député parlementaire et ce qui choque c'est la répétition, il y a une forme de sentiment d'impunité", a commenté le candidat socialiste. "Je ne dis pas qu'il n'y a pas pu avoir des frères, des sœurs, des enfants que l'on peut connaître à l'Assemblée nationale qui travaillaient vraiment mais je pense qu'il faut mettre une frontière étanche", a-t-il ajouté.

"Cela sature l'espace public". Pour Benoît Hamon, ces affaires relèvent d'un "calvaire démocratique", "car on ne parle pas de projet contre projet avec François Fillon, on ne parle même pas avec Marine Le Pen. Cet événement sature l'espace public", ajoute-t-il.