À Aurillac, Macron dénonce un "socialisme de caserne"

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La semaine dernière, Jean-Christophe Cambadélis avait rappelé que tout membre du parti soutenant Emmanuel Macron ferait l'objet de sanction, voire d'exclusion. © Thierry Zoccolan / AFP
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avec AFP , modifié à
En déplacement dans le Cantal, Emmanuel Macron a tenu à répondre à sa manière aux menaces de sanctions du patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

"Quand il n'y a plus d'idées, il y a de la discipline !" : Emmanuel Macron a dénoncé mercredi à Aurillac un "socialisme de caserne" en réponse aux menaces de sanctions lancées à ses partisans par le patron du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

"Les derniers qui ont fait ça (...) ce sont les partis communistes". "On invoque souvent Jaurès, Clémenceau dans nos discours, ils avaient une belle formule en parlant de 'socialisme de caserne'. Quand il n'y a plus d'idées, il y a de la discipline", a ironisé l'ex-ministre de l'Économie, venu à la rencontre d'une petite centaine de militants dans une salle de spectacles d'Aurillac. "Je ne crois pas aux démonstrations de force, aux ralliements d'appareils. Les derniers qui ont fait ça historiquement dans les démocraties occidentales, ce sont les partis communistes, ça ne leur a pas réussi historiquement, ils ont perdu beaucoup d'élus", a ajouté le chef de file du mouvement En Marche !, en déplacement jusqu'à jeudi dans le Cantal.

"Il faut faire les choses dans le bon ordre". La semaine dernière, Jean-Christophe Cambadélis avait rappelé que, comme pour Arnaud Montebourg, tout membre du parti soutenant Emmanuel Macron ferait l'objet de sanction, voire d'exclusion, en vertu des statuts du PS. Interrogé sur un sondage TNS Sofres-One Point qui le place devant François Hollande au premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron a déclaré par ailleurs que "ce n'est pas seulement un jeu de sondages ou de personnes". "Ce qui m'importe (...) c'est d'offrir une offre progressiste avec de vraies propositions pour notre territoire (...) et ma volonté est de construire ces propositions, de les amener au second tour et de les faire gagner", a-t-il dit, ajoutant que "pour bien avancer, il faut faire les choses dans le bon ordre, là c'est le moment du terrain, du diagnostic".