EN IMAGES - Le "chagrin" de la France pour Clarissa, Ahmed et Franck

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Louis Hausalter 12h31, le 13 janvier 2015, modifié à 22h53, le 13 janvier 2015

Les trois policiers tués par les terroristes "sont morts pour que nous puissions vivre libres", a déclaré François Hollande dans son discours, mardi à la préfecture de police de Paris.

"Morts pour que nous puissions vivre libre". C'est ainsi que François Hollande a salué mardi la mémoire des trois policiers tués par les terroristes qui ont frappé Paris la semaine dernière. Le président de la République a présidé un hommage solennel à la préfecture de police de Paris. Europe 1 vous fait revivre la cérémonie en images.

Le président François Hollande, le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, visiblement émus, étaient présents à cette cérémonie. De nombreux gardiens de la paix y ont assisté, mais aussi les proches des policiers tués, ainsi que des membres de la rédaction de Charlie Hebdo.

hollande-valls-emu-hommages aux policiers FRANCOIS MORI / / AFP 1280

Le chef de l'Etat a salué les familles et les proches des trois victimes.

hollande-hommage-FRANCOIS MORI / POOL / AFP 1280

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Instant d'émotion lorsque François Hollande s'adresse à la mère de Clarissa Jean-Philippe, en sanglots. Sa fille, policière municipale, a été tuée par l'un des terroristes jeudi, alors qu'elle intervenait sur un accident de la circulation à Montrouge.

Cérémonie Hollande mère Capture France 2

A l'extérieur de la préfecture de police, des centaines de policiers nationaux et municipaux se sont rassemblés pour suivre la cérémonie sur un écran géant.

François Hollande s'est incliné devant les cercueils de chacun des trois policiers. Le chef de l'Etat les a décorés de la Légion d'honneur, avec citation à l'Ordre de la Nation.

Dans une allocution, François Hollande a rendu hommage aux trois policiers tués. "Ils sont morts dans l'accomplissement de leur mission, avec courage, avec bravoure, avec dignité. Ils sont morts en policiers", a déclaré le chef de l'Etat.

"La France toute entière partage votre douleur et votre peine", a encore déclaré le chef de l'Etat, s'adressant aux familles des victimes. "La menace est encore là, de l'extérieur comme de l'intérieur", a averti par ailleurs François Hollande, pour qui "nous devons être intraitables devant l'apologie du terrorisme et ceux qui s'y livrent".