Attaque de Tunis : Hollande affirme la "solidarité de la France"

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Louis Hausalter , modifié à
RÉACTIONS - Le chef de l'Etat a qualifié de "crime terroriste" l'attaque sanglante d'un musée dans la capitale tunisienne.

François Hollande a exprimé la "solidarité de la France" avec la Tunisie lors d'une brève conversation téléphonique avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, après l'attaque sanglante perpétrée mercredi contre le musée du Bardo à Tunis, a annoncé l'Elysée. Peu après, en marge d'un déplacement au musée du Louvre, à Paris, le chef de l'Etat a insisté : "chaque fois qu'un crime terroriste est commis, où que ce soit, nous sommes tous concernés".

Valls : des "menaces auxquels nous sommes tous confrontés". Cette "attaque terroriste (...) illustre cruellement les menaces auxquelles nous sommes tous confrontés en Europe, en Méditerranée, dans le monde", a pour sa part déclaré le Premier ministre Manuel Valls, en déplacement à Bruxelles.

Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a annoncé quant à lui que "le centre de crise et de soutien du Quai d'Orsay est mobilisé". "Le terrorisme touche aujourd'hui - et ce n'est pas un hasard - un pays qui représente l'espoir dans le monde arabe. L'espoir de paix, l'espoir de stabilité, l'espoir de démocratie. Cet espoir doit vivre", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Interrogé par Europe 1, Bertrand Delanoë s'est dit "bouleversé" par cet attentat. L'ex-maire de Paris, natif de Tunis, a exprimé sa "sympathie avec les victimes, leurs familles", mais aussi "au peuple tunisien, qui a très courageusement réussi sa transition démocratique". Pour lui, "cette attaque vise bien la démocratie tunisienne et la détermination de la Tunisie à lutter contre le terrorisme".

Les "condoléances" de Sarkozy. Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy a condamné "avec la plus grande fermeté" cet attentat, adressant ses "condoléances" et sa "solidarité" aux "familles et à leurs proches. "Plus que jamais la France et ses alliés doivent combattre sans faiblesse la barbarie terroriste où qu’elle se trouve parce qu'elle est une menace pour nos pays, et parce qu'elle est l'ennemie de la civilisation", ajoute l'ancien chef de l'Etat.

"Profonde tristesse" du FN. Quant au Front national, il a exprimé dans un communiqué sa "profonde tristesse" en assurant "le peuple parisien de toute sa solidarité". Pointant un "fondamentalisme islamiste (...) extrêmement vivace", le FN estime que "le chaos régional provoqué par la déstabilisation irresponsable de la Libye en 2011 explique en partie cette flambée islamiste. Les responsables français de cette catastrophe devront un jour rendre des comptes".

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