71% des nappes phréatiques à un niveau "modérément bas à très bas"

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avec AFP
Le mois d'octobre a été le cinquième mois d'octobre le plus sec depuis 1959, avec un déficit de précipitations proche de 70%. Et cela a un effet direct sur les nappes phréatiques.

Près des trois quarts (71%) des nappes phréatiques présentent un niveau "modérément bas à très bas" qui n'est "pas totalement" habituel en cette saison, selon le bilan au 1er novembre du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Un mois d'octobre particulièrement sec. "La prolongation d'une situation de basses eaux n'est pas totalement habituelle pour cette période de l'année. La situation est assez dégradée en l'absence de premières pluies automnales importantes", a commenté vendredi le BRGM dans un communiqué. Le mois d'octobre a, en effet, été le cinquième mois d'octobre le plus sec depuis 1959, avec un déficit de précipitations proche de 70%, selon Météo France. Le phénomène de baisse des niveaux des nappes s'est ralenti en octobre mais la moitié des points suivis sont toujours orientés à la baisse, a noté le BRGM. Seuls 21% sont en hausse, ce qui est "assez faible pour la période", mais qui "commence à traduire le début de la recharge hivernale attendue".

La vallée du Rhône très concernée. Les niveaux sont hétérogènes d'une région à l'autre. Ainsi, 26% des nappes sont à niveau bas et 15% à un niveau "très bas". La situation est particulièrement défavorable dans la vallée du Rhône, en amont et en aval de Lyon, et sur le littoral languedocien, mais aussi en région Provence-Alpes-Côte d'Azur où la recharge hivernale est quasiment inexistante pour l'instant, et en Bourgogne et Franche-Comté. Les voyants sont au vert en revanche dans la Beauce et le sud de la Vendée.