2012 : Manuel Valls se relance

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Le député-maire d’Evry a annoncé sur TF1 vouloir être le "candidat de l’énergie, du changement".

Après François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, et en attendant peut-être Martine Aubry, il y a un nouveau candidat à la primaire socialiste en vue de 2012. Comme l’annonçait Europe 1 en début d’après-midi, Manuel Valls a fait acte de candidature mardi soir. Le député-maire d'Evry avait répété durant les semaines précédant l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York qu'il renoncerait à concourir si l'ex directeur général du Fonds monétaire international (FMI) se présentait.

"Dominique Strauss-Kahn mis à l'écart, j'ai décidé de reprendre ma marche en avant, d'être candidat à l'élection présidentielle à travers la primaire socialiste, qui doit mobiliser non seulement les sympathisants de gauche, mais aussi des millions de Français", a déclaré le député-maire d'Evry sur TF1. "Je veux être le candidat de l'énergie, du changement. Il faut apporter d'autres réponses aux Français."

"La politique a besoin de nouveaux visages"

Et en parlant de changement, Manuel Valls ne vise pas que Nicolas Sarkozy et le gouvernement, mais bien aussi le Parti socialiste. "Martine Aubry et François Hollande, quelles sont leurs différences ? L’un est l’ancien premier secrétaire du Parti socialiste, l’autre est l’actuelle", a lancé le député de l’Essonne. "La politique a besoin de nouveaux visages, de nouveaux acteurs. "On a besoin de visages nouveaux, on a besoin de propositions nouvelles, on a besoin d'acteurs nouveaux dans la vie politique. Ceux qui sont là depuis des années, ceux qui ont été ministres, comment peuvent ils apporter des solutions nouvelles aux problèmes que se posent les Français?"

Car Manuel Valls, l’assure, envers et contre tous les sondages, il y croit. "Tous les sondages, un an avant une élection présidentielle, se sont trompés. Je vois du scepticisme, mais quand on convoque le peuple, tout est possible", a-t-il rappelé. "Je suis convaincu que je suis capable de mobiliser de nombreux concitoyens en leur parlant de recherche, d'innovation, de culture, en leur disant que la sécurité est une priorité", a-t-il dit. "C'est autour de ces débats que je mènerai campagne, pas pour témoigner, mais pour gagner".