Gwyneth Paltrow recadrée par la Nasa

La comédienne a largement réorienté sa carrière vers son activité de conseils bien-être via son site Goop.
La comédienne a largement réorienté sa carrière vers son activité de conseils bien-être via son site Goop. © Phillip Faraone / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
  • Copié
L'actrice a associé la Nasa à l'un des produits qu'elle vendait sur son e-shop. L'agence spatiale a formellement démenti.

Oscarisée pour son rôle dans "Shakespeare in Love" en 1999, Gwyneth Paltrow est devenue depuis une sorte de gourou du bien-être. Elle a d'ailleurs lancé depuis plusieurs années un site de lifestyle intitulé Goop, sur lequel elle donne des conseils. Elle vend aussi des produits divers sur son e-shop. L'une de ses références, des patchs bien-être, a récemment attiré les foudres de la Nasa.

Carbone. En cause ? Sa description du produit qui vante la composition des patchs faits "d'un matériau carbone utilisé par la la Nasa dans les combinaisons spatiales pour surveiller les fonctions vitales de l'astronaute", rapporte BFMTV. En outre selon son site, ces patchs aideraient l'organisme à se relaxer. Mais cette présentation du produit a été totalement réduite à néant par les déclarations d'un représentant de l'agence spatiale. Ce dernier a affirmé au site Gizmodo que les combinaisons de la Nasa "ne contenaient aucun matériau carbone".

Plusieurs polémiques. Depuis, le site a éliminé les références à la Nasa, mais propose toujours la description de l'article et un lien vers le site à l'origine de leur commercialisation. Plus ennuyeux, la page de Gwyneth Paltrow décrit en post-scriptum que les patchs, censés être plutôt bénéfiques, peuvent laisser des traces sur la peau et conseille de les coller à un endroit non visible du corps.

Ce n'est pas la première polémique pour le site de la comédienne. Elle avait déjà été décriée pour avoir venté son expérience d'une détox d'une semaine au lait de chèvre ou encore d'avoir commercialisé des œufs de jade à s'introduire dans le vagin, des objets déconseillés par les gynécologues