Michel Polnareff s'attaque à la pub Cetelem

© Capture Youtube/AFP
  • Copié
Europe 1 , modifié à
Le chanteur exilé aux Etats-Unis a décidé de porter plainte contre Cetelem pour "atteinte au droit à l'image".

Visiblement, Michel Polnareff n'aime pas les spots publicitaires de Cetelem. Le chanteur exilé aux Etats-Unis a décidé d'attaquer Cetelem, spécialisé dans les crédits à la consommation, pour "atteinte au droit à l'image, au droit patrimonial et à la dignité dans le cadre d'une utilisation commerciale de sa personne", selon les informations du Figaro.

Un sosie apprécié. Michel Polnareff n'a pas l'air d'apprécier son double incarné par Jean-Louis Barcelona dans les spots. Toujours selon les informations du quotidien, Cetelem n'a jamais demandé son autorisation à Michel Polnareff pour créer ce sosie, lancé en 2011 et devenu culte, au point d'avoir vu fleurir une page fan sur Facebook à son effigie

Michel Polnareff surnommé "Cetelem". "L'image porte atteinte au monopole de l'artiste dont l'image est ici indirectement reproduite", est-il écrit dans l'assignation délivrée lundi devant le tribunal de grande instance de Paris par Viviane Simon, l'avocate du chanteur. Selon les dires de cette dernière, le chanteur recevrait de nombreux commentaires d'internautes "persuadés que l'artiste a signé un contrat en or avec Cetelem". Pire, ajoute-t-elle, certains surnomment même Michel Polnareff "Cetelem". 

Polnareff réclame 1,1 million d'euros. Pour son avocate, la présence non autorisée par Michel Polnareff de son sosie dans cette publicité "le prive désormais de toute offre de participation à des campagnes publicitaires". En conséquence, Michel Polnareff réclame 1,1 million d'euros à BNP Paribas et TBWA Paris, productrice et créatrice du spot Cetelem.

Cetelem, joint par l'AFP, n'a pas souhaité "faire de commentaire tant qu'elle n'a pas pris connaissance de l'assignation".

Pub Cetelem, Polnareff porte plaintepar Europe1fr

>> LIRE AUSSI - Polnareff clashe Obispo 

>> LIRE AUSSI - Ce "truc" qui "gonfle grave" Polnareff

>> LIRE AUSSI - Michel Polnareff de retour à l'automne