La méthode Shaka Ponk, en trois points

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SUCCÈS - Le groupe de musiciens et leur singe virtuel ont sorti lundi leur quatrième album, un an après leur tournée marathon. 

Le groupe Shaka Ponk, formé en 2004, a forgé sa réputation sur les prestations scéniques de ses six musiciens et du singe virtuel, qui accompagne ses clips et ses concerts. Ce qui lui a valu de décrocher cette année une Victoire de la Musique pour le meilleur DVD de tournée. Une tournée qui a réuni plus d’un million de spectateurs. Et la consécration ne s'arrête pas là : Shaka Ponk va recevoir, mardi, les insignes de Chevalier de l’ordre des Arts et Lettres. Ces musiciens boulimiques sortent leur quatrième album, The White Pixel Ape, lundi, bientôt suivi par un versant plus sombre : The black Pixel Ape. Le groupe, qui soigne sa mise en scène, est particulièrement au point sur le plan numérique. C’est simple, il tient à tout réaliser lui-même. Retour sur la méthode Shaka Ponk.

Une mascotte bien trouvée. Mr Goz est devenu l’emblème du groupe. Il est le septième membre, de la troupe, entièrement virtuel. Il est né des ordinateurs des musiciens de Shaka Ponk, également graphistes et vidéastes avertis. Le singe, Mr Goz, apparaît sur scène, ou dans leurs clips, et chaque fois, le groupe tente de l’animer différemment, de lui faire faire de nouvelles apparitions. Lors d’un concert, en 2012, les Shaka Ponk ont imaginé un concours entre le batteur du groupe et Mr Goz, le singe, mascotte des musiciens :

Un album fait-maison. Le groupe de "geeks" fait tout lui-même. L’enregistrement des chansons a lieu chez eux, et jamais en studio.  Quant aux pochettes d’albums, aux clips, en passant par l’organisation de leurs tournées, ils se chargent de tout. Les musiciens graphistes fournissent ensuite le produit fini à leur label "Tôt ou tard". Les Shaka Ponk mettent un point d’honneur à ne pas être canalisés car ils tiennent particulièrement à leur liberté de création.

Découvrez Wanna Get Free, l’un des titres du nouvel album. On y retrouve l’univers visuel décalé du groupe :

Des titres taillés pour la scène. Clé de voûte de leur succès : le travail scénographique. Les acrobaties du chanteur lui ont d’ailleurs coûté cher : il s’est déchiré les ligaments d’un genou en sautant dans le public, lors d’un concert donné à Orléans en 2012. Mais le public est toujours aux anges. Et à chaque prestation, le groupe n’oublie jamais de projeter sur un écran géant des personnages virtuels, pieuvres animées, ou robots en tout genre, que Shaka Ponk s’amuse à faire interagir avec les musiciens.

Shaka Ponk sera de tous les festivals cet été. On le verra aux Eurockéennes, à Musilac, ou encore aux Vieilles Charrues, sans oublier les Francofolies de la Rochelle.

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