C'est l'alcool qui a tué Amy Winehouse

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avec AFP , modifié à
L'autopsie de la chanteuse a révélé mercredi un taux d'alcoolémie très élevé qui lui a été fatal.

La mort d'Amy Winehouse n'est plus un mystère. La chanteuse britannique, décédée le 23 juillet, a succombé à une forte consommation d'alcool, conclut l'enquête. L'autopsie a révélé un taux d'alcoolémie compris entre 3 et 4 g d'alcool par litre de sang, soit quatre à cinq fois la limite autorisée en Grande-Bretagne, 0,8 g/ litre de sang. Cela confirme l'hypothèse d'un choc consécutif à un "stop and go", une consommation abusive d'alcool après une période d'abstinence.

Pourtant, son médecin l'avait prévenue des risques de ce genre de comportant, selon le père d'Amy Winehouse. Son médecin l'avait avertie six mois avant sa mort que "si elle continuait avec ce comportement de 'binge drinking' alternant avec des périodes de désintoxication, elle pourrait avoir des attaques susceptible d'entraîner sa mort, a expliqué à CNN Mitch Winehouse, quelques semaine après le décès de sa fille.

"Elle était comme n'importe quel jeune de 27 ans"

D'après lui, la diva de la soul "pouvait boire pendant deux ou trois semaines, puis arrêter pendant deux ou trois semaines, et c'est ce qu'il y a de pire". Son père avait cependant refusé d'y voir un comportement suicidaire.

"Elle était comme n'importe quel jeune de 27 ans qui croit que fumer ne va pas vous tuer, qu'ils vivront pour toujours, et elle a choisi d'ignorer le conseil parce qu'elle venait juste de réussir d'arrêter pendant deux semaines", a-t-il ajouté.  Rehab, son titre le plus célèbre, décrivait en détail sa réticence à entrer en cure de désintoxication.

Aucune trace de drogue n'avait été décelée lors de l'autopsie. Le décès d'Amy Winehouse, retrouvée sans vie dans son appartement londonien, avait entraîné la tristesse de millions de fans.