L’INFO. Elodie Gossuin va se sentir moins seule. Quand elle s’est lancée en politique, en 2004, Miss France 2001 avait essuyé quelques quolibets. Ce qui ne l’a pas empêché d’être élue conseillère régionale UMP de Picardie. Lundi, c’est au tour de Delphine Wespiser, Miss France 2012, de se lancer dans l’arène politique dans son village natal de Magstatt-le-Bas (Haut-Rhin).
"Cette expérience m'a fait grandir". Sollicitée par les deux candidats têtes de liste aux municipales, l'ancienne reine de beauté a opté pour le maire sortant Lucien Bronner, sans étiquette, pour ses "qualités humaines" et parce qu'elle le connaît "depuis très longtemps". Mais c’est avant tout son expérience de Miss qui l’a poussé à s’investir dans la vie de la cité. "Peut-être que si je n'avais pas été miss, ça ne serait jamais venu à l'idée (de faire de la politique). Mais cette expérience m'a fait grandir et connaître énormément de monde, de politiques, de chefs d'entreprise et au bout d'un moment, on a envie d'essayer", a déclaré à la jeune femme de 21 ans, qui ne souhaite toutefois pas être "cataloguée comme la miss qui fait de la politique".
Un choix de vie, aussi. Miss, c’est un boulot à plein temps. Delphine Wespiser a envie d’autres choses, et elle a déjà commencé à le faire. "Ca fait un moment que je m'investis pour l'Alsace et pour la défense du dialecte alsacien. J'avais aussi envie de m'investir localement dans mon petit village que j'apprécie et dans lequel je vis depuis toujours", a expliqué celle qui a "fait le choix de revenir vivre" à Magstatt-le-Bas, au nord de Mulhouse, après avoir vécu un an à Paris lorsqu'elle avait été élue Miss France.
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