"Je n'ai jamais insulté qui que ce soit"

© Capture d'écran Canal+
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Stéphane Guillon s'est défendu mercredi soir après son licenciement annoncé dans la journée.

Stéphane Guillon est arrivé sur le plateau duGrand Journal de Canal+ avec sa lettre de licenciement à la main, "la première de ma carrière", a-t-il dit. L'humoriste, qui officiait du lundi au mercredi dans la matinale de France Inter, a été remercié mercredi.

Pour Stéphane Guillon, son licenciement est "politique". "J'ai reçu il y a un tout petit peu plus d'un an un coup de téléphone d'une personne très respectable qui m'a dit avant que ça sorte dans la presse, avant que personne ne le sache : 'Philippe Val directeur d'Inter, Jean-Luc Hees président de Radio France, Didier Porte et toi... dehors !' (...) J'ai travaillé avec cette information en tête depuis un peu plus d'un an", a expliqué l'humoriste.

"D'où ça vient, ça n'est pas mon problème", a-t-il répondu à la question de savoir si les ordres venaient de l'Elysée. "Je n'ai jamais cherché à me faire virer, j'ai cherché à distraire les auditeurs", a indiqué Stéphane Guillon. "Je n'ai jamais été attaqué ni condamné (...) Je n'ai pas le sentiment d'avoir jamais insulté qui que ce soit."

L'humoriste s'est défendu de surfer sur la polémique pour remplir ses salles de spectacle : "mes salles étaient complètes avant la polémique Besson, avant la polémique DSK (...) Je n'ai pas besoin de ce buzz pour remplir des théâtres."